L’influence de l’autre sur notre vie.
Fin
août a pointé son nez et la fin des vacances avec !
Thomas
Denoncourt, fidèle à son habitude a invité ses amies : Camille, Lisa,
Valentine et Alex à diner chez lui. L’occasion pour eux de se retrouver et de
faire le point sur leur vacance passée.
Durant
le dîner tout se passe bien, chacun comte ses joies, ses peine. Et en
arrière-plan se dessine un triangle amoureux.
La
fête est fini, chacun rentre chez soi tout en repensant à ce diner et aux
personnes qui y étaient présentes.
Cette
nuit qui avait bien commencé, va se terminé en cauchemar.
Un
accident !! La perte d’un être chère qui va chambouler l’existence des
survivant, oui car il faut du courage pour survivre à un deuil.
Sophie
Blitman débute son roman en effeuillant la vie d’une femme :
« elle ».
Le
lecteur ne connait pas son prénom, il est alors apnée par cet incipit original
narrant la vie et les pensées d’une femme qui va, comme on le présent, jouer un
rôle important mais dont on ignore l’identité.
Un
récit dont le nombre de personnages initialement présent est de cinq, ce qui
pourrait paraitre beaucoup et perdre le lecteur dans un dédale de prénom.
Cependant chaque personnage dans le roman a sa place.
Pas
de superflu, chacun à sa propre psychologie, sa propre identité et suit son
évolution.
Ce
qui permet au lecteur de faire connaissance avec chacun sans se perdre grâce à
l’habilité de l’auteure.
Petit
à petit, à travers le récit, les personnages vont se dévoiler et toute une
palette de sentiment et de réactions humaines y sont bien représentée. Certain
vont se sentir trahie tandis que d’autre amoureux.
L’enjeu
est de savoir si l’humain est réellement ce qui donne à voir ou tout autrement,
les fameuses apparences.
Le
thème du deuil est magnifiquement exploité dans toutes ses nuances.
Le
deuil de cette amies disparut sera vécu différemment par chacun, preuve de la complexité
de cet épreuve de la vie.
Un
roman dont les interactions entre les personnages et les liens qui se forment
surprennent.
Un
beau roman qui laisse son lecteur dans la réflexion sur l’humain et soi.
Elle
vivait dans nos yeux, Sophie Blitman, janvier 2017, 129 pages.
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