dimanche 30 avril 2017

Kaboul Expresse de Cédric Bannel



Un géni machiavélique.


Après Baad, le qomaandaan Kandar revient dans Kaboul Expresse pour une nouvelle enquête en compagnie de Nicol Laguna.
‘‘Enfin, tout peut commencer, bientôt la France connaîtra son plus grand jour de deuil. Le 2 mai’’

Le compte à rebours a commencé.
Un petit géni Afghan, Zwak, possédant un QI de 160 a décidé de mettre à exécution son plan murement réfléchit depuis des années !
Pourtant loin de vouloir faire sauter la France par pure conviction extrémiste religieuse, les raisons de son plan sont tous autres …..
Le commandant Kandar et Nicol feront tout pour arrêter Zwak, mais avant ils doivent découvrir son identité.

Tout comme son précédent roman Baad, Kaboul Expresse est un véritable roman ‘‘Turne over’’, comme une course contre la montre, le roman débute le 18 avril. Il ne leur reste, sans le savoir, que deux semaines pour découvrir l’auteur de l’attentat ainsi que son plan.

Aucun faux pas, pas de temps mort. Ce policier à la mode Afghan n’a rien à envier aux thrillers Américains !

Une lecture envoutante, qui vous emmènera dans un pays original et explosif.

Kaboul Expresse de Cédric Bannel, édition La Bête Noir, mars 2017, 324 pages.

Ma note : 20/20                                                                    

dimanche 23 avril 2017

BAAD, de Cédric Bannel



Un pays, un flic, un polar….

‘‘Quand l’heure a sonné, il n’est plus de beauté ni de dignité. Il ne reste que le tranchant de la mort dans son obscène crudité’’
C’est par cet incipit percutant que Cédric Bannel donne le ton et l’atmosphère du roman.
L’angoisse et le trouble atteignent le lecteur immédiatement !!! Puis les personnages s’installent.

Oussama Kandar est chef de la police criminelle de Kaboul.
Une petite fille de 10 ans vient d’être découverte morte dans un petit village pauvre de Kaboul : Tchelsetoum. Le chef va mener l’enquête et va de surprise en surprises.
Deux autres petites filles ont été retrouvées tuer dans les mémés circonstances.
Un tueur en série ? Le compte à rebours est lancé, il ne reste plus que neuf jours à Oussama et son équipe pour retrouver la prochaine victime.
Parallèlement, en France, Nicole ancienne chef de la brigade nationale de recherche des fugitifs se fait kidnapper avec son mari et ses deux enfants.
Quel lien existe-il entre ces deux histoires ?

A travers son policier, l’auteur emmène son lecteur, non seulement dans une enquête et un voyage envoutant, mais aussi dans un pays, l’Afghanistan que le lecteur découvre sous un nouvel angle.

Un Afghanistan dans lequel les corruptions judiciaires et politiques sont maitresses.
Une culture profondément ancrée dans les racines. Violence et talibans pervers peuplant ce pays aux magnifiques paysages.

L’auteur y décrit aussi la place de la femme. Pour elles c’est la soumission totale, l’homme est roi !!
On y découvre aussi la culture et les règles de bien séances, des personnages qui savent accueillir leurs convives avec générosité.

Un polar fait de chapitres courts et une écriture fluide qui font de ce roman une lecture très agréable.
Plus le lecteur avance dans sa lecture, plus le rythme s’accélère, c’est du pur : action, réaction, action…, tout s’enchaine naturellement.

Un magnifique polar, qui ne vous laissera pas de répit dans votre lecture.

BAAD, de Cédric Bannel, éditions Points, mars 2017, 483 pages.

Ma note : 20/20                                            

mercredi 19 avril 2017

La nuit du second tout, d’Eric Pessan



L’influence politique sur notre vie….


C’est le soir du second tour des élections présidentielles, un pays entier s’embrase à l’annonce du résultat.
Dans cette atmosphère de déchéance, il y a Davis. Il déambule dans les rues de la ville, ne veut pas rentrer chez lui.
Le nom de la ville n’est pas cité, mais laisse entrevoir qu’il pourrait s’agir de Paris.
Il ne sait plus où il en est, que ce soit les raisons de son entêtement dans sa vie professionnelle, dans laquelle il se fait constamment rabaissé par son patron ou dans sa vie privée, pourquoi en ce soir il pense à Mina, leur relation est fini depuis un an.
Mina aussi pense à David e, ce funeste soir. Elle a décidé de s’isole, partir là où elle pourra faire un retour à son propre soi, en dehors de tout contact avec les médias et les informations du monde. Elle a embarquée à bord d’un cargo qui navigue vers las Antilles.
Mais pourra-t-elle s’isolé de l’information ?
Deux âmes perdus, qui au fils du roman se dévoilent et laisse entrevoir les réelles motivations de leur séparation.

Eric Pessan à travers son roman ‘‘La nuit du second tour’’, observe les liens entre la vie intime et l’angoisse collectif, celle d’un pays paniquer, apeurer pour son avenir.

Les personnages de David et Mina font ressentir au lecteur toute leur mélancolie et tristesse. Une tristesse non seulement pour leur vie passé, mais aussi les influences que les personnages, les événements, la société a eu sur leur propre choix.

Loin d’être un roman uniquement politique, comme pourrait le laisser présagé le titre, c’est plutôt les conséquences de la vie publique sur leur vie privé qui est mise en lumière.
Les personnages tristes au début du roman font peu à peu un plongeon en eux-mêmes. Comme une profonde réflexion, qui laisse une pointe d’espoir à la fin du roman.

Un roman profond, qui laisse un gout de réflexion au lecteur. Une belle aventure livresque à vivre !

La nuit du second tout, d’Eric Pessan, édition Albin Michel, janvier 2017, 160 pages.


Ma notre : 18/20

lundi 17 avril 2017

Canicule, de Jane Harper



Coupable/non coupable !!!


Australie, dans le sud-est du pays, un petit village du nom de Kiewarra est en pleine difficulté. Le coupable, la canicule qui sévi, la sécheresse a atteint son paroxysme. Laissant les paysans et leurs cultures dans un état catastrophique.
C’est sous cette atmosphère chaude et étouffante que Falk, natif de ce petit village revient pour assister à l’enterrement de son meilleur ami Luck, ainsi que sa femme Karen et leur enfant.
Parti il y a de cela longtemps avec son père pour fuir les rumeurs accablantes et écrasantes.
Il y revient malgré ses réticences, il n’a pas eu le choix. Le message laisser par le père de Luck ‘‘Luck a menti, tu as menti. Sois présent aux funérailles’’, ne lui ont pas laissé d’            autre alternative !
Dès son arrivée, il constate que les gens on veuille, mais n’ont pas changés. Ils portent toujours un regard accusateur sur lui.
Le but du père de Luck est pourtant pacifique. Sachant que ce dernier travail pour la police, il souhaite éclaircir  les réelles circonstances de la mort de son fil. Il ne croit pas à un suicide familial.
Falk va se lancer dans une enquête officieuse dans laquelle il va être replongé dans son passé et découvrir les réelles motivations des personnes qui ont passées leur enfance avec lui.

Sur fond de chaleur étouffante, Jane Harper, journaliste travaillant depuis de nombreuses années pour la presse écrite, propose aux lecteurs un thriller mêlant un peu le genre de la saga familiale et policier.
Le lecteur se trouve plonger dans une double intrigue. Il y a l’intrigue principale qui consiste à découvrir ce qui est réellement arrivé à la famille de Luck et il y a celle qui consiste à découvrir ce qui est arrivé à Ellie. Cette jeune adolescente retrouvée noyée et dont tout le village suspecte Falk.

Dès les premier chapitre l’auteure arrive à accrocher son lecteur Elle installe l’atmosphère, le paysage et des personnages caractéristique d’un village dans lequel tout le monde se connait et se suspecte.
L’intrigue est habillement menée et rien ne laisse entrevoir le nom du véritable meurtrier.
Tantôt dans le présent, tantôt dans le passe, l’auteur joue des allées-retours dans le temps sans pour autant troublé le lecteur.
Une lecture fluide et addictive s’impose au lecteur.

Un thriller qui fera passer un excellent moment à son lecteur. Une auteure qui manie le mystère, l’intrigue et sa plume avec aisance.

Canicule, de Jane Harper, éditions Kéro, janvier 2017, 395 pages.


Ma note : 19/20

Le syndrome de Copernic d’Henri Loevenbruck

Le syndrome de Copernic d’Henri Loevenbruck, éditions J’ai lu, décembre 2007, 507 pages, 8€.   Synopsis : Un matin d'été ordin...