dimanche 23 avril 2017

BAAD, de Cédric Bannel



Un pays, un flic, un polar….

‘‘Quand l’heure a sonné, il n’est plus de beauté ni de dignité. Il ne reste que le tranchant de la mort dans son obscène crudité’’
C’est par cet incipit percutant que Cédric Bannel donne le ton et l’atmosphère du roman.
L’angoisse et le trouble atteignent le lecteur immédiatement !!! Puis les personnages s’installent.

Oussama Kandar est chef de la police criminelle de Kaboul.
Une petite fille de 10 ans vient d’être découverte morte dans un petit village pauvre de Kaboul : Tchelsetoum. Le chef va mener l’enquête et va de surprise en surprises.
Deux autres petites filles ont été retrouvées tuer dans les mémés circonstances.
Un tueur en série ? Le compte à rebours est lancé, il ne reste plus que neuf jours à Oussama et son équipe pour retrouver la prochaine victime.
Parallèlement, en France, Nicole ancienne chef de la brigade nationale de recherche des fugitifs se fait kidnapper avec son mari et ses deux enfants.
Quel lien existe-il entre ces deux histoires ?

A travers son policier, l’auteur emmène son lecteur, non seulement dans une enquête et un voyage envoutant, mais aussi dans un pays, l’Afghanistan que le lecteur découvre sous un nouvel angle.

Un Afghanistan dans lequel les corruptions judiciaires et politiques sont maitresses.
Une culture profondément ancrée dans les racines. Violence et talibans pervers peuplant ce pays aux magnifiques paysages.

L’auteur y décrit aussi la place de la femme. Pour elles c’est la soumission totale, l’homme est roi !!
On y découvre aussi la culture et les règles de bien séances, des personnages qui savent accueillir leurs convives avec générosité.

Un polar fait de chapitres courts et une écriture fluide qui font de ce roman une lecture très agréable.
Plus le lecteur avance dans sa lecture, plus le rythme s’accélère, c’est du pur : action, réaction, action…, tout s’enchaine naturellement.

Un magnifique polar, qui ne vous laissera pas de répit dans votre lecture.

BAAD, de Cédric Bannel, éditions Points, mars 2017, 483 pages.

Ma note : 20/20                                            

1 commentaire:

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