vendredi 31 mai 2019

Le 1002éme et le 1003éme conte, Plaisirs mortels, de W. John Dragon


Le 1002éme et le 1003éme conte, Plaisirs mortels, de W. John Dragon, éditons Erato, mars 2016, 140 pages, 10.99€.

 


4éme de Couverture : 


Après " Les 1001 Nuits ", au tour de Shéhérazade de prêter l'oreille. Durant de longues soirées, son époux, le sultan Schariar, va lui conter les aventures de Rosa, jolie princesse retenue contre son gré, et destinée à être mariée au Roi Hazam…










Mon avis :

= Un conte pour adultes. =

Après 1001 nuits de Shéhérazade, que nous lecteurs connaissons, l’auteur W. John Dragon  nous propose une suite, le 1002ème et le 1003ème conte, mais pas n’importe lesquels.

Ces deux contes regroupés sous le titre de Plaisirs mortels prend tout son sens à la lecture des contes.

Attention ! Je recommande ce livre seulement à partir de 16 ans, car oui c’est un conte, mais pour adultes !

Dans ce roman c’est le sultan Schariar qui va raconter à son épouse Shéhérazade, soir après soir, un conte très original.
Mélange de légendes et mœurs du passé avec celle d’aujourd’hui.

Dès la première page, l’écrivain du roman interpelle son lecteur avec un avertissement.
‘‘Ne vous y trompez pas !
Le corps est pourvu de six sens…
Le toucher évoqué par les caresses sur la peau, la chaleur d’un rayon de soleil, ou celle d’un baiser humide…
Le goût, pour se délecter du fruit sucré, de la viande salée…
Mais aussi ressentir l’amertume du café, l’acidité du citron, le piquant du piment…
L’odorat, pour s’enivrer  des effluves de la rose, ceux du musc et fuir du crottin…………………….
Mais ne vous trompez pas ! Suivez le chemin…
Ne glissez pas comme le serpent, où vous finirez par manger la poussière…’’

Une écriture fluide, tout en finesse et en délicatesse avec laquelle l’auteur évoque le plaisir du corps à mi- mots et dans la pudeur. Ce qui n’empêche pas le lecteur de s’imaginer les scènes telles qu’elles se passent.
Je dirais qu’après lecture, l’émotion des sens du corps est bien transmise au lecteur.

Mais ce n’est pas seulement un roman dans lequel le corps et ses plaisir à de l’importance, il y a aussi cette facette cruelle que l’on retrouve chez certains êtres humains.
Pourquoi toute cette curiosité déguisée ? L’être humain a-t-il toujours une mauvaise face cachée ?
Je vous laisse le découvrir, je n’en dirai pas plus…

Deux contes agréables à lire, bien que je n’aie pas su saisir le sens de celui de la 1003ème nuit !

Une plume fluide et des mots justes qui éveillent les sens du lecteur

J’ai passé un bon moment livresque.
Si vous aimez l’originalité, les contes pour adultes, je vous le recommande.

Un avis By Maria Lebreton.

Note : 17/20


jeudi 30 mai 2019

Berceuse macabre de Severino Baraldi


Berceuse macabre (série : Dylan Dog tom 4) de Severino Baraldi, dessinateur : Corrado Roi, édition Mosquito, avril 2019, 100 pages, 15€.

 

 

4éme de Couverture :

Dans la nuit londonienne, des dizaines d’enfants disparaissent mystérieusement. Police, politiciens et une charmante psychologue tente en vain d’éclaircir cette angoissante affaire. Dylan Dog, le détective du paranormal va mener l’enquête….


Mon avis :

                                            = Un arrière-goût de déception != 

Sam, un petit garçon, va réveiller sa mère pour lui dire qu’il y a quelqu’un dans la maison. Sa mère se levé et va le recouche, mais en descendant les escaliers, Sam veut absolument le lui montrer. Abasourdi, effrayé la mère et l’enfant tombe nez à nez devant un groupe d’enfants à qui elle demande de partir de chez elle tout de suite. Mais Sam est contre et veut qu’ils restent.
« -Remonte, Sam ! Va réveiller ton père !
-Non.
(Deux des enfants du groupe)
 –Laissez madame….et mettez-vous à courir ! »

La mère trouve la mort dans un étrange accident et son fils disparaît.

Domitilla Foster, psychologue pour enfants contact Dylan Dog pour retrouver Sam. Elle soupçonne le père d'être à l'origine de sa disparition. Très vite, ils vont s’apercevoir que le petit Sam n'est pas un cas isolé...
L'enquêteur et la psy vont se trouver mêlés à une sombre histoire, pleine de faux-semblants, de personnages étranges et de réalité trompeuse.

A savoir que je n’ai pas lu les 3 premiers Tom, mais les épisodes de Dylan Dog sont indépendants.

Je ne suis pas une grande lectrice de BD, mais le titre et la quatrième de couverture m’ont fortement appelé à cette lecture.

Concernant le graphisme, les dessins sont en noir et blanc, je les ai trouvés magnifiques !
Les traits des enfants sont durs et les font paraître plus âgés et machiavéliques. C’est un magnifique livre de par son graphisme.

Par contre, mon avis est tout autre concernant l’histoire à proprement parler de la BD.
Je n’ai pas accroché !!!
Bien que les 3-4 premières pages m’aient intrigué, la suite de l’histoire m’a paru fade.
J’ai trouvé peu de profondeur dans cette histoire, qui à mon avis aurait pu être plus creusée au niveau psychologique des personnages.
Comme une sensation de déjà vu, et la fin tout à fait prévisible.

Je n’ai pas ressenti ni peur ni horreur annoncée par le titre ‘‘berceuse macabre’’ !

Même si à chaque situation, un petit texte d’introduction est écrit, qui pour moi est là je pense pour fait monter la pression et l’angoisse des lecteurs et bien ça n’a pas marché pour moi !

Par contre, la thématique principale abordée qui est la solitude qu’un enfant puisse ressentir face à certaines situations que ce soit familial ou pas est une très bonne idée.
Des enfants qui finalement vont essayer de trouver un refuge dans ce qu’ils connaissent le mieux, leur imaginaire.

En bref, une BD que je n’ai pas appréciée ou pas sut apprécier à sa juste valeur.
Un arrière-goût de déception pour moi !

Un avis By Maria Lebreton.
 

Le syndrome de Copernic d’Henri Loevenbruck

Le syndrome de Copernic d’Henri Loevenbruck, éditions J’ai lu, décembre 2007, 507 pages, 8€.   Synopsis : Un matin d'été ordin...