Surface, d’Olivier Norek, éditions Michel Lafon, avril 2019, 425 pages, 19.95€
Noémie
Chastain est capitaine de police au célèbre 36 quai des Orfèvres à Paris. Un
jour, au cours d’une intervention qui tourne mal, elle se fait tirer dessus en
pleine tête. Après des semaines de soins, elle est prête à retrouver son poste
de capitaine malgré son visage meurtri. Mais sa hiérarchie en a décidé
autrement et l’envoie au vert dans un petit village perdu de l’Aveyron. Là-bas,
tout est trop tranquille, quand soudain, le squelette d’un enfant disparu
vingt-cinq ans plus tôt, enfermé dans un fût, remonte à la surface du lac
d’Avalone…
Mon
avis :
= Sous la
surface d’un village tranquille ! =
‘‘Lancés à tombeau ouvert dans les rues
de Paris, les deux types bringuebalés à l’arrière du véhicule s’acharnaient à
lui lâcher son arme. Du sang partout. Beaucoup trop de sang. Et son visage.
Dieu, ce visage ! Un massacre… çà et là, des veines apparentes et
sectionnées ne menaient plus nulle part, crachant rouge en continu. Et sa joue
droite, déchirée presque entièrement, révélait un rictus de souffrance.’’
Dès
le prologue, une scène choquante et le ton est donné, Noémie Chastain, capitaine
de police vient de se faire défiguré lors d’une opération d’interpellation.
Que
va-t-elle devenir ? Elle qui ne sait rien d’autre qu’être flic ?
Après
sa convalescence d’un mois, sa hiérarchie décide de l’envoyer au vert dans un
petit village perdu de l’Aveyron. Là-bas, tout est trop tranquille, quand
soudain, le squelette d’un enfant disparu vingt-cinq ans plus tôt, enfermé dans
un fût, remonte à la surface du lac d’Avalone.
Elle
va devenir No et non plus Noémie, une façon de se reconstruire psychiquement !
Se
lançant à fond dans cette enquête, elle va se donner à 200 pour 100 pour résoudre
l’enquête de cette découverte macabre dans ce fût.
Ce
que j’ai regretté avec ce personnage c’est de ne pas en avoir eu plus, c’est-à-dire
au niveau psychologique. Sa reconstruction, le faîte qu’elle apprenne à vivre
avec ce nouveau visage.
Pour
moi, le personnage n’est pas assez développé.
Ce
roman reste pourtant un vrai page-turner, dont je me suis délecté, j’en ai apprécié
la lecture fluide, l’action-réaction.
Des
secrets de village déterrés, des personnages qui ne sont pas ce qu’ils
paraissent être !
Et
un auteur qui nous manipule jusqu’au dénouement surprenant !
Une
excellente lecture que je recommande !
Un
avis By Maria Lebreton.
Quelques
mots sur l’auteur :
Olivier
Norek est écrivain et scénariste, né à Toulouse le 02/08/1975.
Il est lieutenant de police à la section Enquête et Recherche de la
Sous-Direction de la Police Judiciaire (SDPJ) en Seine Saint-Denis (93).
Il travaille d'abord en tant que bénévole chez Pharmaciens sans frontières
durant trois années, lors desquelles il participe à la réhabilitation d'un
hôpital à Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane, ainsi que de l'approvisionnement
en matériel médical des hôpitaux et camps de réfugiés des territoires en guerre
de l'ex-Yougoslavie (1994-1995).
Il devient gardien de la paix à Aubervilliers, puis rejoint la PJ au service
financier, puis au groupe de nuit chargé des braquages, homicides et
agressions.
Après avoir réussi le concours de lieutenant, il choisit Bobigny au sein du
SDPJ 93, à la section enquêtes et recherches (agressions sexuelles, enlèvement
avec demande de rançon, cambriolage impliquant un coffre-fort…).
Il écrit quelques textes et participe en 2011 à un concours de nouvelles. Il
décide de se mettre en disponibilité pour écrire son premier roman "Code
93" (2013), un polar réaliste qui nous plonge dans le quotidien des
policiers en Seine-Saint-Denis.
"Territoires" (2014), présenté en exclusivité à l’occasion du 6ème
Festival International des Littératures Policières de Toulouse Polars du Sud,
est la suite de "Code 93".
Son 3ème livre, qui met en scène le capitaine Coste, "Surtensions",
paraît en 2016. Il obtient le prix du polar européen du magazine Le Point.
En 2017, il publie "Entre deux mondes" où il aborde un sujet brûlant
d'actualité : le parcours de migrants arrivant en France.
Il a travaillé à l’écriture de la sixième saison de la série télévisée française
"Engrenages" (2017).
Les droits de ses romans sont déjà acquis en vue d’être portés à la télévision
pour y être déclinés en série.
Il est lieutenant de police à la section Enquête et Recherche de la Sous-Direction de la Police Judiciaire (SDPJ) en Seine Saint-Denis (93).
Il travaille d'abord en tant que bénévole chez Pharmaciens sans frontières durant trois années, lors desquelles il participe à la réhabilitation d'un hôpital à Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane, ainsi que de l'approvisionnement en matériel médical des hôpitaux et camps de réfugiés des territoires en guerre de l'ex-Yougoslavie (1994-1995).
Il devient gardien de la paix à Aubervilliers, puis rejoint la PJ au service financier, puis au groupe de nuit chargé des braquages, homicides et agressions.
Après avoir réussi le concours de lieutenant, il choisit Bobigny au sein du SDPJ 93, à la section enquêtes et recherches (agressions sexuelles, enlèvement avec demande de rançon, cambriolage impliquant un coffre-fort…).
Il écrit quelques textes et participe en 2011 à un concours de nouvelles. Il décide de se mettre en disponibilité pour écrire son premier roman "Code 93" (2013), un polar réaliste qui nous plonge dans le quotidien des policiers en Seine-Saint-Denis.
"Territoires" (2014), présenté en exclusivité à l’occasion du 6ème Festival International des Littératures Policières de Toulouse Polars du Sud, est la suite de "Code 93".
Son 3ème livre, qui met en scène le capitaine Coste, "Surtensions", paraît en 2016. Il obtient le prix du polar européen du magazine Le Point.
En 2017, il publie "Entre deux mondes" où il aborde un sujet brûlant d'actualité : le parcours de migrants arrivant en France.
Il a travaillé à l’écriture de la sixième saison de la série télévisée française "Engrenages" (2017).
Les droits de ses romans sont déjà acquis en vue d’être portés à la télévision pour y être déclinés en série.
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