samedi 30 mars 2019

Dans son silence, d’Alex Michaelides


Dans son silence, d’Alex Michaelides, éditions Calmann Levy noir, février 2016, 373 pages, 20.50€.

 


Synopsis :
Alice Berenson est une jeune peintre britannique très en vogue qui vit dans une sublime maison aux alentours de Londres avec Gabriel, photographe de mode. Mais dès la première scène, le portrait de famille s’effondre : Alice est retrouvée chez elle, hagarde et recouverte de sang, devant son mari, ligoté et défiguré par des coups de couteaux fatals. Aussitôt arrêtée, Alice ne prononce plus jamais le moindre mot, ni devant la presse qui la diabolise aussitôt, ni au tribunal. Elle est jugée mentalement irresponsable et envoyée dans une clinique psychiatrique.

Six ans plus tard, le docteur Theo Farber, jeune psychiatre ambitieux, n’a qu’une obsession : parvenir à refaire parler Alice afin de pouvoir écrire un livre à succès sur son cas. Lorsque Theo apprend qu’une place se libère dans la clinique d’Alice, il fonce, et se fait embaucher. Quel choc pour lui de découvrir la si jolie peintre dans un tel état de laisser-aller et d’hébétude – elle est bourrée de calmants. Tout en baissant progressivement ses doses, il entame une série de face-à-face glaçants dans l’espoir de lui extirper un mot. Alors qu’il commence à perdre espoir, Alice s’anime soudain, mais sa réaction est tout sauf ce qu’il attendait… En parallèle, nous rencontrons l’Alice d’avant le drame, grâce aux pages de son carnet intime. Nous découvrons une jeune artiste très touchante, éperdument amoureuse de Gabriel, mais meurtrie par une panne d’inspiration, et inquiète par une présence qu’elle sent autour de la maison, quand Gabriel n’est pas là.

Rubrique : mes petits commentaires.



= Un roman psycho psychiatrique addictif.=


Les points négatifs : désolée, mais je n’en ai pas trouvé. Un roman psycho psychiatrique noir qui se dévore.

Les points positifs : c’est d’une écriture fluide, sans temps mort que l’auteur utilise dans ce roman pour en faire une lecture addictive.

Pour les adeptes comme moi d’histoire psychiatrique, vous allez en avoir pour votre argent.
De nombreuses références à des psychiatres de renom tels que : Freud, Winnicott et bien d’autres seront présents dans ce roman.
Un magnifique roman, du début à la fin l’intrigue est là.
Persuadé du vrai coupable, je me suis pris une claque monumentale à la fin du roman !
Un dénouement inimaginable.
Je me suis délectée de ce roman qui a joué avec mes émotions et mes nerfs.

Enfin, un roman psycho psychiatrique original, haletant et qui coupe le souffle pour son final !

Citation : ‘‘Le problème, c’est que nous sommes devenus tellement frileux que nous préférons avoir recours à la surmédicalisation plutôt que de prendre des risques. Il nous faut être assez courageux pour nous adapter à la folie, pour accueillir plutôt que d’essayer de l’emmurer.’’

Ma note : 21/20   plume d’or de mes aventures livresques, gros coup de cœur.
           
                                                                                  Un avis By Maria Lebreton.

Quelques mots sur l’auteur :

Alex Michaelides est un scénariste britannique né à Chypre en 1977.

Né d'un père grec et d'une mère anglaise, il a étudié la littérature anglaise à l'Université de Cambridge et est titulaire d'un M.A. en scénarisation à l'American Film Institute à Los Angeles.

Il est le scénariste du film "The Devil You Know" (2013) et le coscénariste de "The Con Is On" (2018), réalisé par James Oakley avec Uma Thurman et Tim Roth.

Il a aussi étudié la psychanalyse, et a travaillé deux ans dans une clinique psychiatrique pour jeunes.


 



samedi 23 mars 2019

Ciao Bella, de Serena Giuliano


Ciao Bella, de Serena Giuliano, éditions Cherche Midi, mars 2019, 279 pages, 17€.

 


Synopsis :

« J’ai peur du chiffre quatre. C’est une superstition très répandue en Asie. Le rêve ! Enfin des gens qui me comprennent ! Je devrais peut-être déménager…
– Vous avez beaucoup d’autres phobies ?
– Vous avez combien d’années devant vous ? »Anna a peur – de la foule, du bruit, de rouler sur l’autoroute, ou encore des pommes de terre qui ont germé… Et elle est enceinte de son deuxième enfant. Pour affronter cette nouvelle grossesse, elle décide d’aller voir une psy.
Au fil des séances, Anna livre avec beaucoup d’humour des morceaux de vie. L’occasion aussi, pour elle, de replonger dans le pays de son enfance, l’Italie, auquel elle a été arrachée petite ainsi qu’à sa nonna chérie. C’est toute son histoire familiale qui se réécrit alors sous nos yeux…
À quel point l’enfance détermine-t-elle une vie d’adulte ? Peut-on pardonner l’impardonnable ? Comment dépasser ses peurs pour avancer vers un avenir meilleur ?



Mon avis :

=Magnifique !=

Tout le long de ce roman, le lecteur va suivre le personnage d’Anna. Une femme dont les peurs et angoisses rythment son quotidien de femme et de mère.

Tel un journal intime, l’autrice va dans son premier roman faire des chapitres au jour le jour avec l’avancée de la vie d’Anna et de ses entretiens avec sa psychologue.

Dès la première page, elle expose au psy ses problèmes.
‘‘Je suis très perturbée par cette nouvelle grossesse : je fais des cauchemars, des crises de panique incontrôlables ; j’ai des idées noires. J’en arrive à espérer que cet enfant quitte mon corps. Je l’ai pourtant vraiment désiré.’’

Bien que ces mots soient durs à lire, Anna ne tombe pas dans le pathos, elle ne va pas se lamenter de ses craintes, bien au contraire !

Le lecteur voit évoluer Anna, une jeune femme attendrissante, marrante et qui sait faire dans l’autodérision.
Avancer coûte que coûte, et ce malgré les démons qu’elle va falloir affronter. Des démons enfuis dans son enfance et se trouvant dans son pays natal : l’Italie.

Bien plus qu’un roman sur les peurs et angoisses d’une femme, ce livre est une ode à la vie, à la force intérieure cachée que nous possédons tous.

J’ai beaucoup aimé ce roman dans lequel je me suis parfois reconnue et qui m’a aussi beaucoup fait rire.

Ne vous fiez pas à la quatrième de couverture, car comme je vous le disais plus haut, pas de pathos dans ce roman. Et préparez vos zygomatiques, le sourire, le rire sont au rendez-vous !

Une vie de femme, de mère, de famille avec une magnifique histoire qui vous fera voyager.
Un premier roman très réussi, dont vous ne ferez qu’une bouchée !!!! Et vous procurera une explosion de sentiments !
Un livre qui à frôlé mon coup de cœur.


Ma note : 20/20                                            Un avis by Maria Lebreton



Quelques mots sur l’autrice :

Serena Giuliano de nationalité Italienne  est née à Salerne en 1982. Elle est blogueuse, pigiste et écrivaine italienne.

Elle arrive en France, à Talange, en 1994. Serena a alors 12 ans et ne parle pas un mot de français. En trois mois, elle maîtrise la langue et se hisse au niveau de ses camarades de classe.
Après un BTS dans le domaine bancaire, elle se lance comme conseillère en image et crée un blog mode et beauté.

Mère de deux fils, elle crée son blog autour de la maternité, "Wonder mum", en 2013.
Après trois ouvrages "Wonder mum" (2014-2016), succès littéraire de l’année 2014, elle signe avec "Ciao Bella" (2019) son premier roman.

Elle vit à Metz.

Le syndrome de Copernic d’Henri Loevenbruck

Le syndrome de Copernic d’Henri Loevenbruck, éditions J’ai lu, décembre 2007, 507 pages, 8€.   Synopsis : Un matin d'été ordin...