mercredi 15 juillet 2020

Le syndrome de Copernic d’Henri Loevenbruck


Le syndrome de Copernic d’Henri Loevenbruck, éditions J’ai lu, décembre 2007, 507 pages, 8€.

 
Synopsis :
Un matin d'été ordinaire, trois bombes explosent dans une haute tour du quartier de la Défense. Toutes les personnes qui étaient entrées dans le gratte-ciel périssent dans l'effondrement. Toutes, sauf une.

Vigo Ravel, quelques minutes avant l'attentat, a entendu des voix dans sa tête qui lui ordonnaient de fuir. Et il a survécu. Il comprend alors qu'il détient un secret qui pourrait changer la face du monde. Encore faut-il en comprendre l'origine. Qui sont ces hommes qui le traquent ? Quelle énigme se cache derrière le Protocole 88 ?

Il est des mystères qui valent tous les sacrifices. Même celui de l'âme.


 
Mon avis :

=Un thriller psychologique addictif. =

‘‘Mon nom est Vigo Ravel, j’ai trente-six ans et je suis schizophrène. Du moins, c’est ce que j’ai toujours cru. A l’âge de vingt ans- si je me le rappelle bien, car mes souvenirs ne remontent pas aussi loin et je dois me fier à ce que mes parents m’ont dit-, on a diagnostiqué chez moi des troubles psychiques symptomatiques d’une schizophrénie paranoïde aiguë. Perturbation de la mémoire à court et à long terme, dérangement de la pensée logique, et surtout, mon principal symptôme, dit « positif » : je souffre d’hallucinations auditives verbales.’’

Vigo Ravel présumé schizophrène, se rend ce matin comme à son habitude à la tour SEAM situé dans une haute tour du quartier de la Défense pour sa consultation avec son psy.
Mais ce jour-là dans l’entrée, pris de panique par la voix qu’il entendit, il va se ruer vers la sortie quelques minutes avant que tout explose.

Il va retourner sur les lieux du drame et découvrir que le cabinet de son psychiatre n’existe pas, que son lieu de travail non plus.
Hébété, perdu, tout son monde va dès cet instant changer.
Il va se lancer dans une quête sur ce qui lui est vraiment arrivé ses dernières années et qui il est vraiment.
Une quête dont il ignore lui-même l’ampleur et la dangerosité.

Dans ce thriller, le lecteur va être plongé dans l’esprit d’un homme présumé atteint de maladies mentales. Un homme qui tient une sorte de journal qu’il nomme Carnet Moleskine dans lequel il écrit tout ce qu’il pense, ses doutes, ses pensées.
Carnet qui à nous lecteur va faire découvrir beaucoup de chose tant de la psyché de son auteur que de la documentation bien fournie que j’ai beaucoup appréciée sur le sujet.

Ce roman est comme une course contre la montre, mais aussi une course-poursuite de la vérité et contre la mort, aucun temps mort.
Les mots sont justes et vous êtes absorbé du début jusqu’à la fin de ce livre.
Une histoire avec une intrigue menée d’une main de maître.

L’auteur à su me rendre addict de son roman.
Une écriture fluide, des personnages bien construits, tant sur leur physique que sur leur psyché.

En constant mouvement, l’intrigue est inlachable. Il montre aussi toute la cruauté et l’inhumanité dont certains hommes sont capables pour atteindre leurs objectifs, quitte à faire passer l’autre pour un simple objet.

Avec ce thriller je me suis régalé.
Magnifique, un page-Turner qui vous fera passer des nuits blanches.
Je recommande sans retenue !!!


Ma note de lectrice : 20/20                            Un avis By Maria Lebreton.


Quelques mots sur l’auteur :

Henri Lœvenbruck né à Paris le 21/03/1972 est écrivain, parolier et scénariste. Auteur de thrillers et de romans d'aventures, il est traduit dans plus de quinze langues.

Après le bac, hésitant entre la musique et la littérature, il tente d’allier ses deux passions : la semaine, il étudie en khâgne au lycée Chaptal et le week-end il se défoule en concert ou en studio avec de nombreux musiciens. Après avoir étudié la littérature américaine et anglaise à la Sorbonne, l’heure du service national venue, il fait une objection de conscience et passe 17 mois comme maquettiste aux Éditions Francophones d’Amnesty International, il épouse d'ailleurs une Anglaise, puis il part vivre en Angleterre, près de Canterbury, où il enseigne le français dans un collège.

De retour en France, il exerce divers métiers, de barman à web-designer en passant par professeur d’anglais, avant de se diriger vers le journalisme littéraire. Après quelques pas dans le journalisme et la musique (il chantait et jouait de l’orgue Hammond dans divers groupes de rock parisiens), au milieu des années 90, il fonde Science-Fiction Magazine avec Alain Névant, un ami d'enfance.

Après être resté rédacteur-en-chef de ce titre de 1996 à 2000, il publie son premier roman en 1998 aux éditions Baleine, sous le pseudonyme de Philippe Machine. Il décide ensuite de se consacrer pleinement à l'écriture.
Il publie alors deux trilogies de Fantasy, "La Moïra" (2001-2002) et "Gallica" (2004), lesquelles rencontrent un succès inédit pour un auteur français ("La Moïra" dépasse en France les 300 000 exemplaires, toutes éditions confondues, et les droits sont vendus dans 11 pays).
Suivront de nombreux thrillers aux éditions Flammarion ("Le Syndrome Copernic", 2007, "Le Rasoir d’Ockham", 2008…) qui lui vaudront d’être qualifié par le Nouvel Observateur de "nouveau maître du thriller français".

Auteur-compositeur-interprète, il écrit des chansons pour lui-même et pour d'autres artistes français. De 2013 à 2015, il rejoint le groupe de rock Freelers.
Membre fondateur du collectif d'artistes La Ligue de l'Imaginaire, en juillet 2011, il est nommé Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres.
En 2015, son roman "Nous rêvions juste de Liberté", salué par la critique, est en cours d'adaptation pour le cinéma.

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