dimanche 26 avril 2020

L’institut de Stephen King


L’institut de Stephen King, éditions Albin Michel, février 2020, 601 pages, 24.90€.


Synopsis :
Bienvenue à l'Institut.
Quand les enfants y entrent, ils n'en sortent plus.

Au cœur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent dans la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent.


Luke se réveille à l'Institut, dans une chambre semblable à la sienne, sauf qu'elle n'a pas de fenêtre. Dans le couloir, d'autres portes cachent d'autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques.
Que font-ils là ? Qu'attend-on d'eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s'enfuir ?

Aussi angoissant que Charlie, d'une puissance d'évocation égale à Ça, L'Institut nous entraîne dans un monde totalitaire... qui ressemble étrangement au nôtre. Le nouveau chef-d'œuvre de Stephen King.



Mon avis :

= Un roman angoissant. =

Tim Jamieson quitte New York sans savoir réellement où poser ses valises.
Tout ce qu’il veut c’est partir après ce qui s’est passé.
Il était policier à Sarasota, mais a dû démissionner suite à une erreur que l’on pourrait qualifier de professionnelle.
Il va voyager de ville en village, faire divers métiers jusqu’à atterrir dans un petit village : Fairlee County.

Pendant ce temps, Luke Ellis, 12 ans, un jeune surdoué habitant avec ses deux parents à Minneapolis va être kidnappé et ses parents tués.
Ses ravisseurs vont l’emmener dans un endroit appeler ‘‘l’institut’’.
Lieu où se déroulent des expériences sur les enfants qui ont des pouvoirs psychiques particuliers.
‘‘Mon conseil, c’est de jouer le jeu et d’être un bon petit, même si ça craint, et quoi qu’ils t’enfoncent dans la gorge ou dans les fesses….’’

Mais quel est le but de ces expériences ? L’histoire de Tim et celle de Luke a-t-elle un rapport ?

Une histoire bien ficelée, mêlant réel, imaginaire, fantastique et horreur.
Le grand Stephen King toujours avec son style addictif nous emmène dans une histoire hors du commun.

Une plume efficace qui sait toujours susciter l’émotion chez son lecteur. Allant de l’étonnement à l’angoisse tout en créant l’excitation de savoir la suite de l’histoire.
Un roman page-turner.

Stephen King crée des personnages entiers et atypiques, complexe du point de vue psychologique et aussi vrai que nature.

Addictif, page-turner, une plume efficace qui a fait de ce roman un gros coup de cœur pour moi.
De l’excellent King ! A ne pas rater !!!


Ma note de lectrice : 21/20                  Un avis By Maria Lebreton.



Quelques mots sur l’auteur :

Stephen Edwin King est un écrivain. Né à Portland, Maine, le 21/09/1947, de nationalité : États-Unis
Après avoir obtenu son diplôme de fin d'études secondaires, il étudie la littérature à l'Université du Maine d'Orono de 1966 à 1970.

Il a publié "Carrie", son premier roman, en 1974 et est rapidement devenu célèbre pour ses contributions dans le domaine de l'horreur mais a également écrit des livres relevant d'autres genres comme le fantastique, la fantasy, la science-fiction et le roman policier. Parmi ses romans les plus connus, figurent "Shining" (1977), "Misery" (1987), "Christine" (1984), "Ça" (1988) ou encore "La Ligne Verte (1996).

Auteur très prolifique, dont les œuvres ont souvent été transposées au cinéma et à la télévision, il a écrit et publié plus de cinquante romans, dont sept sous le pseudonyme de Richard Bachman, et environ deux cents nouvelles. Il a également écrit, sous le pseudonyme de John Swithen, la nouvelle "Le Cinquième Quart" (1972).

Depuis son grave accident de voiture survenu en 1999, il a un peu ralenti son rythme d'écriture...
Entre 1982 et 2012, il a publié les huit romans du cycle "La Tour sombre".

En 2003, il reçoit la médaille de la National Book Foundation pour sa contribution à la littérature américaine et, en 2007, l'association des auteurs de romans policiers américains, Mystery Writers of America, lui décerne le titre de "grand master". Il a remporté treize fois le prix Bram Stoker.

Ses derniers romans sont "22/11/63" (2011) (dont une mini-série a été adaptée en 2016), "Joyland" (2013), l'histoire d'un tueur en série sévissant dans les parcs d'attractions, et "Docteur Sleep" (2013), la suite tant attendue de "Shining", les livres de la trilogie Bill Hodges dont "Mr Mercedes" (2014) et ses suites ''Carnets noirs'' (2015) et "Fin de ronde" (2016), font partie, ainsi que "L'Outsider" (2019).

En 2017, il a publié "Sleeping Beauties", livre écrit à 4 mains avec son fils Owen .

Stephen King vit avec sa femme, l'écrivain Tabitha King (1949), qu'il a épousée le 2 janvier 1971. Ils ont trois enfants : Naomi (1971), Joe (1972) et Owen (1977), les deux derniers étant également écrivains.


mercredi 1 avril 2020

Préférer l’hiver d’Aurélie Jeannin


Préférer l’hiver d’Aurélie Jeannin, éditions Harper Collins (traversée), janvier 2020, 226 pages, 17€.


Synopsis :

À distance du monde, une fille et sa mère, recluses dans une cabane en forêt, tentent de se relever des drames qui les ont frappées. Aux yeux de ceux qui peuplent la ville voisine, elles sont les perdues du coin. Pourtant, ces deux silencieuses se tiennent debout, explorent leur douleur et luttent, au cœur d’une Nature à la fois nourricière et cruelle et d’un hiver qui est bien plus qu’une saison : un écrin rugueux où vivre reste, au mépris du superflu, la seule chose qui compte.
Dans un rythme tendu et une langue concise et précise qui rend grâce à la Nature jusqu’à son extrémité la plus sauvage, Aurélie Jeannin, dont c’est le premier roman, signe un texte comme une mélancolie blanche, aussi puissant qu’envoûtant.




Mon avis :

= Une forêt guérisseuse !=

‘‘C’est à ce prix que nous tentons de surmonter nos deuils, l’une et l’autre. On ne se relève qu’au présent, à chaque pas, à chaque geste. C’est mon sentiment. On ne tient pas vraiment debout, on se relève, on retombe et on se relève. Et on le fait à chaque seconde. Tout cela mis bout à bout fait que nous tenons debout. En restant dans le passé, on tombe en arrière, et rien ne nous retient.’’

Une mère et sa fille décident d’aller vivre dans une cabane située au fin fond d’une forêt.
Deux femmes endeuillées auxquelles la vie n’a pas fait de cadeau.
Elles essayent tant bien que mal d’apaiser leur souffrance utilisant le calme et les vertus de la nature.
Réussiront-elles à apaiser leurs souffrances ? A survivre dans cette nature généreuse et hostie à la fois ?

Ce roman est une pure symphonie de la nature. Ce qu’elle a de plus beau, mais aussi de plus rude pour l’homme.
L’autrice s’applique avec un style poétique à décrire les ressenties, les sentiments de ces deux femmes plongées dans la peine, mais qui veulent à tout prix s’en sortir.

Malgré la belle plume et le style magnifique de l’autrice, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire du roman.
Une impression d’être passé à côté de quelque chose.
Une gêne aussi dans le suivie de cette intrigue que je ne saurais moi-même expliquer.
Peut-être la lenteur des événements…

La découverte d’un beau style d’écriture ainsi que d’une nouvelle autrice qui m’a plu, mais ne m’a pas complètement convaincu quant à l’intrigue qui ne m’a pas happé.


Ma note de lectrice : 12/20           Un avis By Maria Lebreton.




Quelques mots sur l’autrice :

Aurélie Jeannin de nationalité française est née en 1982.
Elle vit avec son mari et ses enfants en forêt, quelque part en France.

Le syndrome de Copernic d’Henri Loevenbruck

Le syndrome de Copernic d’Henri Loevenbruck, éditions J’ai lu, décembre 2007, 507 pages, 8€.   Synopsis : Un matin d'été ordin...