L’institut de Stephen King, éditions Albin Michel, février 2020, 601 pages, 24.90€.
Synopsis :
Bienvenue
à l'Institut.
Quand les enfants y entrent, ils n'en sortent plus.
Au cœur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent dans la maison de Luke Ellis,
jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent.
Luke
se réveille à l'Institut, dans une chambre semblable à la sienne, sauf qu'elle
n'a pas de fenêtre. Dans le couloir, d'autres portes cachent d'autres enfants,
dotés comme lui de pouvoirs psychiques.
Que font-ils là ? Qu'attend-on d'eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne
cherche-t-il à s'enfuir ?
Aussi
angoissant que Charlie, d'une puissance d'évocation égale à Ça, L'Institut nous
entraîne dans un monde totalitaire... qui ressemble étrangement au nôtre. Le
nouveau chef-d'œuvre de Stephen King.
Mon
avis :
= Un roman angoissant. =
Tim
Jamieson quitte New York sans savoir réellement où poser ses valises.
Tout
ce qu’il veut c’est partir après ce qui s’est passé.
Il
était policier à Sarasota, mais a dû démissionner suite à une erreur que l’on
pourrait qualifier de professionnelle.
Il
va voyager de ville en village, faire divers métiers jusqu’à atterrir dans un
petit village : Fairlee County.
Pendant
ce temps, Luke Ellis, 12 ans, un jeune surdoué habitant avec ses deux parents à
Minneapolis va être kidnappé et ses parents tués.
Ses
ravisseurs vont l’emmener dans un endroit appeler ‘‘l’institut’’.
Lieu
où se déroulent des expériences sur les enfants qui ont des pouvoirs psychiques
particuliers.
‘‘Mon
conseil, c’est de jouer le jeu et d’être un bon petit, même si ça craint, et
quoi qu’ils t’enfoncent dans la gorge ou dans les fesses….’’
Mais
quel est le but de ces expériences ? L’histoire de Tim et celle de Luke
a-t-elle un rapport ?
Une
histoire bien ficelée, mêlant réel, imaginaire, fantastique et horreur.
Le
grand Stephen King toujours avec son style addictif nous emmène dans une
histoire hors du commun.
Une
plume efficace qui sait toujours susciter l’émotion chez son lecteur. Allant de
l’étonnement à l’angoisse tout en créant l’excitation de savoir la suite de
l’histoire.
Un
roman page-turner.
Stephen
King crée des personnages entiers et atypiques, complexe du point de vue
psychologique et aussi vrai que nature.
Addictif,
page-turner, une plume efficace qui a fait de ce roman un gros coup de cœur pour moi.
De
l’excellent King ! A ne pas rater !!!
Ma
note de lectrice : 21/20 Un avis By Maria Lebreton.
Quelques
mots sur l’auteur :
Stephen Edwin King est un écrivain. Né à Portland, Maine, le 21/09/1947, de
nationalité : États-Unis
Après avoir obtenu son diplôme de fin d'études secondaires, il étudie la
littérature à l'Université du Maine d'Orono de 1966 à 1970.
Il a publié "Carrie", son premier roman, en 1974 et est rapidement
devenu célèbre pour ses contributions dans le domaine de l'horreur mais a
également écrit des livres relevant d'autres genres comme le fantastique, la
fantasy, la science-fiction et le roman policier. Parmi ses romans les plus
connus, figurent "Shining" (1977), "Misery" (1987),
"Christine" (1984), "Ça" (1988) ou encore "La Ligne
Verte (1996).
Auteur très prolifique, dont les œuvres ont souvent été transposées au cinéma
et à la télévision, il a écrit et publié plus de cinquante romans, dont sept
sous le pseudonyme de Richard Bachman, et environ deux cents nouvelles. Il a
également écrit, sous le pseudonyme de John Swithen, la nouvelle "Le
Cinquième Quart" (1972).
Depuis son grave accident de voiture survenu en 1999, il a un peu ralenti son
rythme d'écriture...
Entre 1982 et 2012, il a publié les huit romans du cycle "La Tour
sombre".
En 2003, il reçoit la médaille de la National Book Foundation pour sa
contribution à la littérature américaine et, en 2007, l'association des auteurs
de romans policiers américains, Mystery Writers of America, lui décerne le
titre de "grand master". Il a remporté treize fois le prix Bram
Stoker.
Ses derniers romans sont "22/11/63" (2011) (dont une mini-série a été
adaptée en 2016), "Joyland" (2013), l'histoire d'un tueur en série
sévissant dans les parcs d'attractions, et "Docteur Sleep" (2013), la
suite tant attendue de "Shining", les livres de la trilogie Bill
Hodges dont "Mr Mercedes" (2014) et ses suites ''Carnets noirs'' (2015)
et "Fin de ronde" (2016), font partie, ainsi que
"L'Outsider" (2019).
En 2017, il a publié "Sleeping Beauties", livre écrit à 4 mains avec
son fils Owen .
Stephen King vit avec sa femme, l'écrivain Tabitha King (1949), qu'il a épousée
le 2 janvier 1971. Ils ont trois enfants : Naomi (1971), Joe (1972) et Owen
(1977), les deux derniers étant également écrivains.
Quand les enfants y entrent, ils n'en sortent plus.
Que font-ils là ? Qu'attend-on d'eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s'enfuir ?
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