Préférer l’hiver d’Aurélie Jeannin, éditions Harper Collins (traversée), janvier 2020, 226 pages, 17€.
Synopsis :
À
distance du monde, une fille et sa mère, recluses dans une cabane en forêt,
tentent de se relever des drames qui les ont frappées. Aux yeux de ceux qui
peuplent la ville voisine, elles sont les perdues du coin. Pourtant, ces deux
silencieuses se tiennent debout, explorent leur douleur et luttent, au cœur
d’une Nature à la fois nourricière et cruelle et d’un hiver qui est bien plus
qu’une saison : un écrin rugueux où vivre reste, au mépris du superflu, la
seule chose qui compte.
Dans un rythme tendu et une langue concise et précise qui rend grâce à la
Nature jusqu’à son extrémité la plus sauvage, Aurélie Jeannin, dont c’est le
premier roman, signe un texte comme une mélancolie blanche, aussi puissant
qu’envoûtant.
Mon
avis :
= Une forêt guérisseuse !=
‘‘C’est
à ce prix que nous tentons de surmonter nos deuils, l’une et l’autre. On ne se
relève qu’au présent, à chaque pas, à chaque geste. C’est mon sentiment. On ne
tient pas vraiment debout, on se relève, on retombe et on se relève. Et on le
fait à chaque seconde. Tout cela mis bout à bout fait que nous tenons debout.
En restant dans le passé, on tombe en arrière, et rien ne nous retient.’’
Une
mère et sa fille décident d’aller vivre dans une cabane située au fin fond
d’une forêt.
Deux
femmes endeuillées auxquelles la vie n’a pas fait de cadeau.
Elles
essayent tant bien que mal d’apaiser leur souffrance utilisant le calme et les
vertus de la nature.
Réussiront-elles
à apaiser leurs souffrances ? A survivre dans cette nature généreuse et
hostie à la fois ?
Ce
roman est une pure symphonie de la nature. Ce qu’elle a de plus beau, mais
aussi de plus rude pour l’homme.
L’autrice
s’applique avec un style poétique à décrire les ressenties, les sentiments de
ces deux femmes plongées dans la peine, mais qui veulent à tout prix s’en
sortir.
Malgré
la belle plume et le style magnifique de l’autrice, j’ai eu beaucoup de mal à
entrer dans l’histoire du roman.
Une
impression d’être passé à côté de quelque chose.
Une
gêne aussi dans le suivie de cette intrigue que je ne saurais moi-même
expliquer.
Peut-être
la lenteur des événements…
La
découverte d’un beau style d’écriture ainsi que d’une nouvelle autrice qui m’a
plu, mais ne m’a pas complètement convaincu quant à l’intrigue qui ne m’a pas
happé.
Ma note de lectrice : 12/20 Un avis By Maria Lebreton.
Elle vit
avec son mari et ses enfants en forêt, quelque part en France.
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