dimanche 29 janvier 2017

Le Cycle d’Iram 1, Iram et le serment d’Eolis



Les actes de nos ancêtres….

Année 599 du calendrier des anciens.
Iram jeune Sabère vie sur le continent de Nade. Tandis que tous ses amis vont entamer leur formation pour devenir Pidgin, lui est voué à un autre destin.
Ben, son oncle et tuteur, également grand maitre Pidgin lui a donné l’ordre de se lancer dans un grand voyage à travers les continents.
Son cousin Argan sera aussi du voyage, il sera en charge non seulement d’accompagner Iram, mais aussi de veiller sur sa sécurité.
Tous deux seront accompagnés de Samétane, la demi-sœur d’Iram, dont ils viennent tout juste d’apprendre l’existence.

L’objectif officiel de ce voyage est d’aller à Kazanlk-Roris pour se perfectionner  et apprendre d’avantage avant de commencer leur formation de Pidgin.
L’objectif officieux est de retrouver leur mère Saba qui a disparu.
Pour cela ils doivent éviter de croiser le chemin de Moise, père d’Iram dont les intentions envers lui sont hostiles d’après ce que prétendent les anciens.

‘‘Chaque continents était représenté : les Sabères, les plus nombreux et les plus grand arboraient fièrement leur chevelure et leur peau noir intense. Les Marescs, natifs du continent Marécageux du nord, contrastaient radicalement avec eux…’’
Dans les premières pages du roman, l’auteure Claire Lioric donne une description de l’environnement, des personnages et les caractéristiques de ces derniers. Une carte représentant la position de chaque continent y est présente.
Ces deux procéder permettent au lecteur qui commence sa lecture à avoir une représentation claire et précise du monde dans lequel il va pénétrer.
Rendant la lecture plus claire le lecteur va entrer dans ce monde surprenant comme un poisson dans l’eau !

L’intrigue est bien construite, le but principal est de retrouver Saba.
Mais d’autres intrigues bien plus profondes se dessinent au fur et à mesure du récit, telle que les secrets non dévoilés des anciens à leurs descendances.
La question des actes des anciens sur la vie de leurs progénitures est bien présente.
La recherche de soi à travers le personnage d’Iram, enfant séparé de ses parents, pour son bien !

L’auteure a su avec délicatesse et savoir-faire décrire les relations diverses qui peuvent unir les humains. Que ce soit des relations amicales, fraternelles ou amoureuses.

L’écriture est fluide et légère, juste ce qu’il faut. Le superflu n’existe pas dans ce roman. Ce qui fait de ce roman une lecture très agréable.
Les dialogues donnent du dynamisme à l’histoire et apporte une touche d’humour parfois dans ce récit sérieux. Ce qui fera sourire son lecteur !!!

Nade, Argan, Pidgins, Iran, Kazanlk-Roris : des noms utilisés très originaux dont le lecteur s’habitue sans encombre et qui donne le charme particulier à ce roman.

Un roman fantastique dans lequel le lecteur ne se perd pas !
Qui plaira autant aux initiés du Fantastique Science-Fiction, qu’aux novices de ce genre littéraire.
Très agréable et profond sa fin nous laisse sur notre fain !!!Vivement le deuxième Tom.
Une grande étoile scintillante de la littérature du FSF, à consommer sans modération.


Le Cycle d’Iram 1, Iram et le serment d’Eolis, de Claire Lioric, mars 2013, 474 pages.

Ma note : 17/20

samedi 21 janvier 2017

De cendres et d’écarlate, Hélène Duc



Des femmes surprenantes !

Elles sont la faille de tous les hommes sur terre….
Parfois elles les rendent plus fort, parfois causent leur perte.
Les hommes les convoitent, les séduisent, se font séduire et parfois effrayer.
Mais qui sont-elles ?
Et bien ‘‘Elles’’ ce sont des femmes, tantôt vampire ou démons tantôt sorcière ou métamorphe.
C’est ce que l’auteure, Hélène Duc nous propose de découvrir dans son recueil de nouvelles intitulé : De cendres et d’écarlate.

Anthéa, vampire qui séduit le nouvel occupant des lieux. Lui offrant une nuit d’amour fantastique pour lui demander une faveur surprenante après !
Léa, jeune femme victime d’un viol qui va rencontrer un homme et faire l’amour avec lui pour la première fois depuis son viol. Ce qui aura pour résultat de la délivré de l’horreur qu’elle a subit. Une délivrance étonnante !

Dans chacune de ces six nouvelles, le lecteur sera surprit, étonné et parfois effrayé.
Il découvre tous les visages que peut avoir une femme sous sa belle apparence.
Du fantastique qui fera vibrer le lecteur le plus cartésien.

Hélène Duc utilise sa plume de façon magique afin que son lecteur soit aspiré par l’histoire.
Utilisant avec habilité les différents registres de langages, le lecteur devine l’époque, la classe sociale du récit.
Ainsi pour sa nouvelle : Jouer avec le feu, elle utilise le langage courant indiquent que l’action se déroule à notre époque, tandis que pour sa nouvelle : L’âtre, le langage soutenu indique que les personnages sont issues d’une famille bourgeoise.

La force des différentes femmes provient de leur physique avantageux
‘‘ Sa poitrine opulente, ses hanches voluptueuses, ses fesse rebondis…Gabriel se trouva littéralement incapable de détourner le regard de la somptueuse nudité de sa maitresse’’.
Elles attirent les hommes et montre leur faiblesse humaine.

Un recueil qui fera voyager son lecteur dans le temps, dans l’espace et surtout dans l’imaginaire.
Une écriture magnifique qui fait de ce livre un vrai concentré d’émotions dont les plus rationaliste se feront prendre au jeu du fantastique et se feront surprendre.

De cendres et d’écarlate, Hélène Duc, édition Unicité, mars 2016, 167 pages.

Note : 18/20                                                                         

Interview de Caroline Giraud



Le cinq janvier 2017, j’ai eu la joie de rencontrer Caroline Giraud et de pourvoir l’interviewer.
Notre rencontre a eu lieu dans le café : Le Royal Trinité, situé à Paris près de la rue Saint-Lazard.


Présentation :

Caroline Giraud est auteure, née le 12 décembre 1992, elle exerce la profession de  professeur de philosophie.
Elle publie son premier roman à 13 ans.
Son ancien nom de plume est : Rodrigue Lacai (voici le lien vers son blog auteur : http://carolinegiraud.blogspot.fr/p/romans.html )

Interview :

Pourquoi avez-vous choisi ce lieu de rencontre pour votre interview ?
Ce lieu est un petit clin d’œil à l’attention de Marion, comédienne au théâtre Mogador avec qui j’ai eu des échanges de mail.
Certain de ces échanges de mail se retrouvent dans mon roman.

Depuis combien de temps écrivez-vous ?
Depuis l’âge de 9/10 ans, pendant que ma mère dessinait, moi à côté d’elle, j’écrivais les histoires de ses dessins.
Je me souviens que c’était l’époque des Pokémons.
J’ai écrit mon premier roman à 11 ans.

Avez-vous pris des cours, fait un stage d’écriture ou êtes-vous autodidacte ?
Non je n’ai pas pris de cours spécialement pour l’écriture de roman.

Comment écrivez-vous (lieu, ambiance….) ?
Il me faut de la musique ou bien la télévision, je n’arrive pas à écrire dans le silence.

Sur quel support écrivez-vous votre 1er jet ?
J’écris directement sur mon ordinateur. J’ai juste un carnet dans lequel je note certaine idées pour ne pas oublier.

Etablissez-vous un plan avant de commencer l’écriture du roman ?
Oui, je fais un plan d’ensemble. Puis dans chaque chapitre je fais un plan.
Et je passe à l’écriture

Faites-vous des recherches avant de commencer ?
Non, je me base sur les cours de philosophie que je donne à mes élèves. Philosophie politique et morale.
Mais pour préparer l’écriture de mon prochain roman j’ai visité des lieux afin de pouvoir les décrire dans le récit.

Quel sont les personnes qui vous inspirent pour élaborer les personnages de vos romans ?
Mes personnages viennent avant l’histoire elle-même.
Je n’ai pas de personne qui m’inspire en particulier mais plutôt des profils psychologiques.

Faites-vous ‘‘des fiches personnages’’ avant l’écriture ou est-ce spontanée ?
J’ai des idées bien précises concernant mes personnages avant de passer à l’écriture, mais je ne fais pas de fiche.

Combien de temps vous faut-il pour écrire un roman ?
Généralement un mois pour le premier jet. Puis je passe à la réécriture.

Liez-vous ? Si oui qui sont vos auteurs préférés ?
Oui, mes lecture préférer sont les romans complexes qui poussent à la réflexion. Comme la trilogie ‘‘Entre chiens et loup’’.


Parlons de votre livre : La loi de Gaia

Quel est l’idée à partir de laquelle vous êtes partie pour écrire votre roman ?
Je suis partie de la thèse de Carl Schmitt (juriste) qui dit : Plus la guerre se fait pour des motifs humanitaires, plus elle est violente.

Sarah, le personnage principal, est une ado puis une femme qui a de grands principes moraux et qu’elle respecte.
Est-elle la représentation de vos propres idées ?
Non, pas du tout, au contraire,  Sarah est un personnage que je n’apprécie pas.
Je n’aime pas sa position fermé face à une personne en détresse.

Kagan est un homme qui se soumet à la loi. Il subit sa condition de tatoué comme si il le méritait. Il ne la remet pas en question.
Quelle place avez-vous voulu lui donner dans votre roman ?
Il est l’opposé de Sarah. C’est un personnage évoluant. Il passe de l’adolescent à l’adulte.
J’ai une fascination pour les personnes qui comprennent les actes des autres sans les juger.
Il arrive à se mettre à la place de l’autre et se dit que c’est peut-être ce qu’il aurait fait dans la même situation.

L’histoire d’amour entre Sarah et Kagan, relation blâmée par tous (sa mère, son père) fait penser à une version plus moderne de Roméo et Juliette.
Cette ressemblance est-elle voulue ?
Non, il n’y a aucun lien.

La loi de Gaia. Comment vous est venue l’idée de cette loi ?
J’ai utilisé la thèse de Carl Schmitt et donc :
Nomos : Lois en grec
De la terre : Gaia en grec
Ce qui donne le titre La loi de Gaia soit loi de la terre.

Les conditions des tatoués donne l’impression d’un esclavage moderne. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre idée ?
Non, ce n’est pas de l’esclavage moderne plutôt la suite de cette guerre qui a eu lieu.
Que représente de livre pour vous ?
C’est une pensé pour les attentats, une interprétation, un amalgame.

Pour fini….

Pourquoi écrivez-vous ?
Tous simplement parce que j’aime bien écrire.

Avez-vous un nouveau projet d’écriture en cour ?
Oui la sortie en juin 2017 d’un nouveau roman.

Je remercie Caroline Giraud, j’ai passé un moment exceptionnel en sa présence et découverte une auteure dont l’écriture n’a rien à envier aux meilleurs.

Le syndrome de Copernic d’Henri Loevenbruck

Le syndrome de Copernic d’Henri Loevenbruck, éditions J’ai lu, décembre 2007, 507 pages, 8€.   Synopsis : Un matin d'été ordin...