samedi 21 janvier 2017

De cendres et d’écarlate, Hélène Duc



Des femmes surprenantes !

Elles sont la faille de tous les hommes sur terre….
Parfois elles les rendent plus fort, parfois causent leur perte.
Les hommes les convoitent, les séduisent, se font séduire et parfois effrayer.
Mais qui sont-elles ?
Et bien ‘‘Elles’’ ce sont des femmes, tantôt vampire ou démons tantôt sorcière ou métamorphe.
C’est ce que l’auteure, Hélène Duc nous propose de découvrir dans son recueil de nouvelles intitulé : De cendres et d’écarlate.

Anthéa, vampire qui séduit le nouvel occupant des lieux. Lui offrant une nuit d’amour fantastique pour lui demander une faveur surprenante après !
Léa, jeune femme victime d’un viol qui va rencontrer un homme et faire l’amour avec lui pour la première fois depuis son viol. Ce qui aura pour résultat de la délivré de l’horreur qu’elle a subit. Une délivrance étonnante !

Dans chacune de ces six nouvelles, le lecteur sera surprit, étonné et parfois effrayé.
Il découvre tous les visages que peut avoir une femme sous sa belle apparence.
Du fantastique qui fera vibrer le lecteur le plus cartésien.

Hélène Duc utilise sa plume de façon magique afin que son lecteur soit aspiré par l’histoire.
Utilisant avec habilité les différents registres de langages, le lecteur devine l’époque, la classe sociale du récit.
Ainsi pour sa nouvelle : Jouer avec le feu, elle utilise le langage courant indiquent que l’action se déroule à notre époque, tandis que pour sa nouvelle : L’âtre, le langage soutenu indique que les personnages sont issues d’une famille bourgeoise.

La force des différentes femmes provient de leur physique avantageux
‘‘ Sa poitrine opulente, ses hanches voluptueuses, ses fesse rebondis…Gabriel se trouva littéralement incapable de détourner le regard de la somptueuse nudité de sa maitresse’’.
Elles attirent les hommes et montre leur faiblesse humaine.

Un recueil qui fera voyager son lecteur dans le temps, dans l’espace et surtout dans l’imaginaire.
Une écriture magnifique qui fait de ce livre un vrai concentré d’émotions dont les plus rationaliste se feront prendre au jeu du fantastique et se feront surprendre.

De cendres et d’écarlate, Hélène Duc, édition Unicité, mars 2016, 167 pages.

Note : 18/20                                                                         

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