Inégalités, racisme et autres inégalités.
Eté
2000, Mississippi, Joshua, frère de l’auteur vient de décéder. En l’espace de
quatre ans, cinq jeunes hommes noirs sont morts dans des circonstances
violentes. Existe-il un lien entre ces différentes morts ?
Jesmyn
Ward, auteure reviens sur son passé et s’interroge sur ‘‘cette chose’’ qui lui
a volé des personnes ayant eu beaucoup d’importance dans sa vie.
Utilisant
l’anachronisme, elle revient sur son enfance. Née à Delisle, elle a deux sœurs
et un frère ainsi qu’un cousin que sa mère élevé comme son propre enfant.
Chaque
chapitre est un ‘flash-back’ dans lequel le lecteur retrouve des événements
marquants dans la vie de l’auteur, tel que l’attaque au pitbull.
Une
adolescence passée avec une bouteille de bière à la main. Seul échappatoire
pour oublier les horreurs de la vie et s’oublier un moment.
Une
lenteur au fils des pages se fait ressentie. Le lecteur peine durant quelques
pages’ trop descriptifs’, qui ralentissent la fluidité du récit et n’entraine
pas le lecteur dans sa soutenance de l’intrigue à savoir ‘‘quel est cette
choses ?’’ et ‘‘ qui pourchasse et tue les jeunes hommes de son
entourage ?’’
Le
racisme et les inégalités sociales y sont bien décrient. La condition de la
femme noir de cette époque y est représentée par la ligné familiales de
l’auteur.
Des
femmes fortes, qui portent à bout de bras leur famille. Affairées du matin au
soir et des hommes qui peuvent se détendre et rouler de mécaniques. Tandis que
les femmes travaillent et éduquent les enfants.
Un
auteur, une femme qui à sut à travers ses mots comté au lecteur les inégalités
avec un grand I et la condition féminine de sa communauté.
Les moissons funèbres, de Jesmyn
Ward, édition Globe, aout 2016, 267 pages.
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