dimanche 15 janvier 2017

Les moissons funèbres, de Jesmyn Ward



Inégalités, racisme et autres inégalités.

Eté 2000, Mississippi, Joshua, frère de l’auteur vient de décéder. En l’espace de quatre ans, cinq jeunes hommes noirs sont morts dans des circonstances violentes. Existe-il un lien entre ces différentes morts ?
Jesmyn Ward, auteure reviens sur son passé et s’interroge sur ‘‘cette chose’’ qui lui a volé des personnes ayant eu beaucoup d’importance dans sa vie.
Utilisant l’anachronisme, elle revient sur son enfance. Née à Delisle, elle a deux sœurs et un frère ainsi qu’un cousin que sa mère élevé comme son propre enfant.
Chaque chapitre est un ‘flash-back’ dans lequel le lecteur retrouve des événements marquants dans la vie de l’auteur, tel que l’attaque au pitbull.
Une adolescence passée avec une bouteille de bière à la main. Seul échappatoire pour oublier les horreurs de la vie et s’oublier un moment.
Une lenteur au fils des pages se fait ressentie. Le lecteur peine durant quelques pages’ trop descriptifs’, qui ralentissent la fluidité du récit et n’entraine pas le lecteur dans sa soutenance de l’intrigue à savoir ‘‘quel est cette choses ?’’ et ‘‘ qui pourchasse et tue les jeunes hommes de son entourage ?’’
Le racisme et les inégalités sociales y sont bien décrient. La condition de la femme noir de cette époque y est représentée par la ligné familiales de l’auteur.
Des femmes fortes, qui portent à bout de bras leur famille. Affairées du matin au soir et des hommes qui peuvent se détendre et rouler de mécaniques. Tandis que les femmes travaillent et éduquent les enfants.
Un auteur, une femme qui à sut à travers ses mots comté au lecteur les inégalités avec un grand I et la condition féminine de sa communauté.

Les moissons funèbres, de Jesmyn Ward, édition Globe, aout 2016, 267 pages.

Ma note : 15/20         

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