Jacques, l’enfant caché d’Emmanuelle Friedmann, éditions Presse de la Cité, mars 2020, 262 pages, 19€.
Synopsis :
1943. Le
petit Jacques, séparé pour la première fois de sa mère, est confié au pasteur
Joussellin dans le château de Cappy, dans l'Oise, devenu le refuge de nombreux
enfants juifs... Un roman alliant la force de l'émotion à la tragédie de
l'Histoire, inspirée de l'enfance du père de l'auteur.
1943. Depuis
la mort de son père, fusillé par les nazis, Jacques n'a plus le cœur à jouer. A
Paris, sa mère Blima et lui, loin de leur famille disséminée, vivent dans la
peur constante d'une arrestation. Prête à tout pour le sauver et lui épargner
de vivre terré dans des caves, Blima confie son petit garçon au pasteur
Joussellin.
Le château de Cappy dans l'Oise, qu'il dirige avec humanité, est devenu le refuge d'une centaine d'" enfants cachés " juifs. C'est un déchirement pour Jacques, qui, à huit ans, n'a jamais été séparé de sa mère. Malgré l'inquiétude, la solitude, la peur, l'enfance peut-elle reprendre ses droits ?
Dans ce roman tiré d'une histoire vraie, celle du père de l'auteure, l'émotion et la gravité côtoient l'innocence et le courage des jeunes héros, portés par les tragédies de l'Histoire. Avec, en filigrane, le portrait d'un Juste, le pasteur Joussellin.
Le château de Cappy dans l'Oise, qu'il dirige avec humanité, est devenu le refuge d'une centaine d'" enfants cachés " juifs. C'est un déchirement pour Jacques, qui, à huit ans, n'a jamais été séparé de sa mère. Malgré l'inquiétude, la solitude, la peur, l'enfance peut-elle reprendre ses droits ?
Dans ce roman tiré d'une histoire vraie, celle du père de l'auteure, l'émotion et la gravité côtoient l'innocence et le courage des jeunes héros, portés par les tragédies de l'Histoire. Avec, en filigrane, le portrait d'un Juste, le pasteur Joussellin.
Mon avis :
= Un récit intense. =
‘‘(Avertissement)
Pendant plus
d’une année, entre 1943 et 1944, mon père, Jaques Friedmann, fut caché au château
de Cappy, dans le village de Verberie, dans l’Oise. A partir de ses souvenirs,
forcement partiels et partiaux, j’ai tenté de reconstituer les mois vécus à la « colonie
de vacances » créée par le pasteur Joussellin (fait juste entre les
nations en 1980) à Verberie.’’
Emmanuelle
Friedmann livre sans son récit le passé de son père.
Un enfant,
Jacques né juif à une époque où être juif ne présageait rien de bon.
Sa mère
Blima a tout fait pour protéger son fils, seule car son père a été fusillé par
les nazis.
Même si pour
Jacques ce fut un déchirement lorsque sa mère se sépara de lui pour lui sauver
la vie, il va peu à peu, lui l’enfant solitaire, partager de beaux moments d’amitié
et d’entraide dans « la colonie de vacances ».
Un
magnifique récit mêlant faits réels et fiction.
L’autrice à
travers son écriture fluide, sincère et sans mots cachés réussis à faire passer
toute une palette d’émotion chez son lecteur : la haine, la peur, le désespoir,
mais aussi la joie, la volonté de se battre pour survivre et la bonté humaine.
J’ai
beaucoup aimé ce récit, mais la seule chose qu’il me manquait, le petit plus
pour en faire un gros coup de cœur, c’est plus de détails. Vous me connaissez,
toujours avide d’en savoir plus. Surtout sur une période aussi intense et bouleversante.
Ceci étant
dit cette lecture restera gravé dans ma mémoire à jamais.
Magnifique
et triste, ce livre est à découvrir absolument et je vous le recommande sans
modération.
Ma note de
lectrice 19/20 Un
avis By Maria Lebreton.
Quelques
mots sur l’autrice :
Après
des études d’histoires économiques et sociale contemporaine qui devait la mener
au professorat, Emmanuelle Friedmann a pris des chemins de traverses.
Un
premier emploi chez Fayard comme éditrice, plusieurs années comme journaliste
s’intéressant à des thématiques variées, la littérature, l’environnement, les
tendances nationales (Paris Obs, Coté Femme, Vivre Plus,
Questions de Femmes), quelques chroniques littéraires en Radio, sur RCF,
dans l’émission au Fils des Pages et une passion pour l’enseignement, comme
chargée de TD à l’université de Créteil et de Censier sur des thématiques
journalistiques et professionnelles.
C’est en 2010 qu’est publié son premier roman.
C’est en 2010 qu’est publié son premier roman.
Depuis,
elle partage son temps entre l’écriture de romans, de romans historiques, de
documents, d’articles et continue d’enseigner.