La vraie vie, d’Adeline Dieudonné, éditions l’iconoclaste, août 2018, 266 pages, 17 €.
Synopsis :
C’est
un pavillon qui ressemble à tous ceux du lotissement. Ou presque. Chez eux, il
y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère Gilles, celle des
parents, et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. La mère
est transparente, amibe craintive, soumise aux humeurs de son mari. Le samedi
se passe à jouer dans les carcasses de voitures de la décharge. Jusqu’au jour
où un violent accident vient faire bégayer le présent.
Dès lors, Gilles ne rit plus. Elle, avec ses dix ans, voudrait tout annuler,
revenir en arrière. Effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de
l’autre. La vraie. Alors, en guerrière des temps modernes, elle retrousse ses
manches et plonge tête la première dans le cru de l’existence. Elle fait
diversion, passe entre les coups et conserve l’espoir fou que tout s’arrange un
jour.
Dès lors, Gilles ne rit plus. Elle, avec ses dix ans, voudrait tout annuler, revenir en arrière. Effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de l’autre. La vraie. Alors, en guerrière des temps modernes, elle retrousse ses manches et plonge tête la première dans le cru de l’existence. Elle fait diversion, passe entre les coups et conserve l’espoir fou que tout s’arrange un jour.
Mon
avis :
= La face cachée d’une famille. =
Dans
ce roman noir, l’autrice va raconter l’histoire d’une famille à travers la voix
d’une petite fille de dix ans.
Une
famille ordinaire aux premiers abords, mais où le silence d’une mère et la
violence d’un père sont bel et bien présents.
Une
vie entre guillemets de famille banale qu’un accident va faire basculer et
surtout celui de cette petite fille de dix ans.
L’autrice
a une plume fluide, ce qui permet une lecture agréable et facile.
Elle
sait tenir en haleine son lecteur, qui ne demande qu’à tourner les pages pour
connaître la suite.
L’originalité
de ce roman tient dans le faîte que les évènements sont contés par une petite
fille.
Des
scènes parfois horribles qui prennent le lecteur aux tripes.
‘‘ Le siphon était rentré dedans, comme
une voiture dans la façade d’une maison. Il en manquait la moitié. Son crâne
chauve est resté intact. Son visage, c’était un mélange de viande et d’os.’’
Des
parents qui ne tournent pas rond dans leur tête et pour lesquels on se pose la
question du pourquoi ?
Une
fille de dix ans attendrissante et touchante, un petit frère perturbé par un
accident qui va changer sa vie.
Un
roman noir qu’il faut absolument avoir lu et que je conseille vivement.
Une
histoire qui a frôlé mon coup de cœur.
Ma
note : 20/20 Un avis By Maria
Lebreton
Quelques
mots sur l’autrice :
Adeline Dieudonné née le 12/10/1982, elle est une femme de lettres belge.
Sa première nouvelle, "Amarula", parue dans le recueil "Pousse-café" en 2017, remporte le Grand Prix du concours de la Fédération Wallonie-Bruxelles
La même année, elle écrit et interprète le seul en scène "Bonobo Moussaka". Elle a publié aux éditions Lamiroy un opuscule, "Seule dans le noir" (2017).
En 2018, elle publie un premier roman remarqué, "La vraie vie", qui remporte le Prix Première Plume 2018, le Prix du roman Fnac 2018 et le prestigieux prix Victor Rossel 2018.
Elle habite à Bruxelles.
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