lundi 4 mars 2019

L’outsider, de Stephen King


L’outsider, de Stephen King, éditions Albin Michel, février 2019, 570 pages, 24.90€


Synopsis :
 
Le Diable peut avoir de nombreux visages. Et s'il avait le vôtre ?
Le corps martyrisé d'un garçon de onze ans est retrouvé dans le parc de Flint City. Témoins et empreintes digitales désignent aussitôt le coupable : Terry Maitland, l'un des habitants les plus respectés de la ville, entraîneur de l'équipe locale de baseball, professeur d'anglais, marié et père de deux fillettes. Et les résultats des analyses d'ADN ne laissent aucun doute. Dossier classé. À un détail près : Terry Maitland a un alibi en béton. Et des preuves tout aussi irréfutables que les preuves qui l'accusent. Qui se cache derrière ce citoyen au-dessus de tout soupçon

Mon avis :

Mes petits commentaires :

Dans la première partie du roman, il sera surtout question d’une enquête policière. Recherches, interrogatoires, investigations, arrestation, puis le doute….
Des descriptions de scène d’horreurs, qui feront plaisir aux fans tels que moi.
‘‘Il y avait un banc en pierre au milieu. Couvert de sang. Partout. Même dessous. Le corps était allongé à côté, dans l’herbe. Le pauvre garçon. Il avait la tête tournée vers moi, les yeux ouverts. Mais il n’y avait plus de gorge, juste un trou rouge à la place. Son jean et son slip étaient baissés sur ses chevilles, et j’ai vu quelque chose…une branche morte…qui sortait de son…son…enfin, vous avez compris.’’

Le lecteur avisé sait que ce roman n’est pas un simple polard, et c’est dans la deuxième partie que se dévoile, petit à petit, cette horrible face inhumaine et obscure de surnaturelle, signature du grand Stephen King.

Un roman que je ne qualifierais pas comme son meilleur, mais qui est toutefois magnifique.

Véritable page-Turner, une fois plongé dans l’intrigue, le lecteur ne le lâchera plus.
Un roman que je recommande et que j’ai beaucoup apprécié.

Ma note : 19/20                                               Un avis By Maria Lebreton.



Quelques mots sur l’auteur :


Stephen Edwin King est un écrivain américain, né à Portland, Oregon , le 21/09/1947

Après avoir obtenu son diplôme de fin d'études secondaires, il étudie la littérature à l'Université du Maine d'Orono de 1966 à 1970.

Il a publié son premier roman "Carrie" en 1974 et est rapidement devenu célèbre pour ses contributions dans le domaine de l'horreur mais a également écrit des livres relevant d'autres genres comme le fantastique, la fantasy, la science-fiction et le roman policier. Ses romans les plus connus sont "Shining" (1977), "Misery" (1987), "Christine" (1984), "Ça" (1988) ou encore "La Ligne verte" (1996).
Auteur très prolifique, dont les œuvres ont souvent été transposées au cinéma et à la télévision, il a écrit et publié plus de cinquante romans, dont sept sous le pseudonyme de Richard Bachman, et environ deux cents nouvelles. Il a également écrit, sous le pseudonyme de John Swithen, la nouvelle "Le Cinquième Quart" (1972).

Depuis son grave accident de voiture survenu en 1999, il a un peu ralenti son rythme d'écriture.

Entre 1982 et 2012, il a publié les huit romans du cycle "La Tour sombre".

En 2003, il reçoit la médaille de la National Book Foundation pour sa remarquable contribution à la littérature américaine et, en 2007, l'association des auteurs de romans policiers américains, Mystery Writers of America, lui décerne le titre de "grand master". Il a remporté treize fois le prix Bram Stoker.

Ses derniers romans sont: "22/11/63" (2011) (dont une mini-série a été adaptée en 2016), "Joyland" (2013), l'histoire d'un tueur en série sévissant dans les parcs d'attractions, et "Docteur Sleep" (2013), la suite tant attendue de "Shining", sans oublier la trilogie Bill Hodges dont "Mr Mercedes" (2014) et ses suites ''Carnets noirs'' (2015) et "Fin de ronde" (2016).

En 2017, il a publié "Sleeping Beauties", livre écrit à 4 mains avec son fils Owen .

Stephen King vit avec sa femme, l'écrivain Tabitha King (1949), qu'il a épousée le 2 janvier 1971. Ils ont trois enfants : Naomi (1971), Joe (1972) et Owen (1977), les deux derniers étant également écrivains.


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