Juste après la vague, de Sandrine Collette, éditions Denoël, janvier 2018, 302 pages, 19.90€.
Synopsis :
Une
petite barque, seule sur l'océan en furie. Trois enfants isolés sur une île
mangée par les flots. Un combat inouï pour la survie d'une famille. Il y a six
jours, un volcan s'est effondré dans l'océan, soulevant une vague titanesque,
et le monde a disparu autour de Louie, de ses parents et de ses huit frères et
soeurs. Leur maison, perchée sur un sommet, a tenu bon. Alentour, à perte de vue,
il n'y a plus qu'une étendue d'eau argentée. Une eau secouée de tempêtes
violentes, comme des soubresauts de rage. Depuis six jours, ils espèrent voir
arriver des secours, car la nourriture se raréfie. Seuls des débris et des
corps gonflés approchent de leur île. Et l'eau recommence à monter. Les parents
comprennent qu'il faut partir vers les hautes terres, là où ils trouveront de
l'aide. Mais sur leur barque, il n'y a pas de place pour tous. Il va falloir
choisir entre les enfants. Une histoire terrifiante qui évoque les choix
impossibles, ceux qui déchirent à jamais. Et aussi un roman bouleversant qui
raconte la résilience, l'amour, et tous ces liens invisibles mais si forts qui
soudent une famille.
Mon
avis :
=Âmes sensibles
s’abstenir.=
‘‘Derrières, à gauche, à droite, c’était
aussi la mer. En six jours, ils n’avaient pas eu le temps de s’habituer, mais
ils avaient compris que le monde ne serait plus jamais comme avant. Ils ne
disaient rien. Juste, ils se tenaient par la main tous les onze, le père, la mère
et les neuf enfants, visages fouettés par le temps devenu fou, par le déluge
qui ne s’arrêtait pas, ou si peu, les obligeant à se replier autour de la
maison.’’
La
mer à perte de vue, une mer menaçante qui décime toute la population. De l’eau
partout et rien d’autre que de l’angoisse et de la peur pour cette famille rescapée
de onze personnes.
Mais
bientôt, une question terrifiante prend au ventre ces deux parents si aimants.
Une
barque pour quitter cet îlot, mais seulement neuf places à bord. Qui faut-il
sauver ? Qui faut-il abandonner à une mort certaine ?
L’autrice
met son lecteur face à une question et une histoire remplie d’émotions. Le
lecteur va aller au fil de l’histoire d’angoisse en angoisse, et bien plus que
cela….
Une
peur terrible du début à la fin, avec certains moments de répit et d’espoir.
Toutefois,
le maître mot reste la terreur.
Comment
les parents vont-ils pouvoir choisir qui va embarquer dans ce canot, qui ne
peut en sauver que six.
Ce
n’est que déchirement émotionnel, regret et culpabilité qui les rongeront une
fois la décision prise.
Et
vous qu’aurez-vous fait à leur place ? Une question que je me suis longtemps
posée après ma lecture.
Tel
un page-Turner, le lecteur ne pourra se détacher de cette histoire.
Tellement
horrible de par les évènements qui vont se déroulés, mais aussi tellement
troublant et remplit pourtant d’amour parental et fraternel.
Une
histoire qui vous restera longtemps en mémoire après lecture.
Un
roman noir, angoissant, qui vous donnera des ‘sueurs froides’.
Action,
psychologie sont au rendez-vous au-delà de la question essentielle qui se pose.
Magnifique,
un roman que je recommande pour les amateurs des sensations fortes, mais
attention âmes sensibles s’abstenir ou pas !!!! A vous de voir.
Ma
note : 21/20, gros coup de cœur, plus d’or de Mes Aventures Livresques
Un avis By Maria Lebreton.
Quelques
mots sur l’autrice :
Sandrine
Collette née à Paris en 1970 passe un bac
littéraire puis un master en philosophie et un doctorat en science politique.
Elle devient chargée de cours à l'Université de Nanterre, travaille à mi-temps comme consultante dans un bureau de conseil en ressources humaines et restaure des maisons en Champagne puis dans le Morvan.
Elle décide de composer une fiction et adresse son manuscrit aux éditions Denoël. Il s’agit "Des nœuds d'acier", publié en 2013. Son premier roman rencontre un vif succès critique et public avec 20 000 exemplaires vendus. Il obtient le Grand Prix de littérature policière ainsi que le Prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne.
En 2014, elle publie son second roman "Un vent de cendres" (chez Denoël) qui revisite le conte La Belle et la Bête.
Devenue l'un des grands noms du thriller français, une fois encore, elle montre son savoir-faire imparable dans "Six fourmis blanches" (2015).
"Il reste la poussière" (2016) obtient le Prix Landerneau du polar. En 2017 paraît "Les larmes noires sur la terre".
Sandrine Collette partage son temps entre la région parisienne et son élevage de chevaux dans le Morvan.
Elle devient chargée de cours à l'Université de Nanterre, travaille à mi-temps comme consultante dans un bureau de conseil en ressources humaines et restaure des maisons en Champagne puis dans le Morvan.
Elle décide de composer une fiction et adresse son manuscrit aux éditions Denoël. Il s’agit "Des nœuds d'acier", publié en 2013. Son premier roman rencontre un vif succès critique et public avec 20 000 exemplaires vendus. Il obtient le Grand Prix de littérature policière ainsi que le Prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne.
En 2014, elle publie son second roman "Un vent de cendres" (chez Denoël) qui revisite le conte La Belle et la Bête.
Devenue l'un des grands noms du thriller français, une fois encore, elle montre son savoir-faire imparable dans "Six fourmis blanches" (2015).
"Il reste la poussière" (2016) obtient le Prix Landerneau du polar. En 2017 paraît "Les larmes noires sur la terre".
Sandrine Collette partage son temps entre la région parisienne et son élevage de chevaux dans le Morvan.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire