Le défenseur par John Fairfax, éditions Le Masque, mai 2019, 425 pages, 9.10€.
4éme
de Couverture :
Elle
a été retrouvée pendue dans un appartement miteux de Londres avec une orange
sanguine dans la bouche… Diane Heybridge, une jeune femme sans passé ni
beaucoup d’avenir a conquis dans la mort la compassion qui lui avait été
refusée quand elle était en vie. Pour l’accusation, ce suicide apparent n’est
qu’un assassinat bâclé, et c’est un public écœuré qui se tourne vers la salle
de tribunal n° 2 de l’Old Bailey pour que justice soit faite. Le compagnon sans
cœur que la jeune femme a plaqué est accusé du meurtre, et il a demandé à
l’équipe juridique non conformiste formée par William Benson et Tess de Vere de
le défendre. Cependant, au cours du déroulement du procès, il devient vite
évident que Diane Heybridge n'était pas la victime faible et opprimée décrite à
présent aux jurés. De la même façon, Brent Stainsby cache un mobile de meurtre
inconnu de la police. Ce qui a commencé comme un simple procès se transforme
rapidement en une recherche complexe de la vérité allant au-delà des limites de
la salle d'audience. Pendant ce temps, Tess reste compromise par son
association avec l’avocat le plus célèbre de Londres et doit décider si elle
poursuivra son enquête secrète sur la condamnation pour meurtre de celui-ci.
Mon avis :
= Coupable ? =
Dans ce roman le lecteur va se retrouver
transporté dans un tribunal. Une affaire sordide, dans laquelle l’accusé Mr
Brent Stainsby est accusé du meurtre de son ex-compagne Diane. Maître Benson
William va être désigné pour défendre Stainsby.
Toutes
les preuves étant contre ce dernier, l’homme continu à tout nié en bloc.
« Il a
d’abord nié s’être rendu de Douvres à Londres en voiture, alors on lui a montré
les images de vidéosurveillance. Il a ensuite nié être allé voir Diane, jusqu’à
ce qu’un témoin se rappelle l’avoir vu devant l’appartement de celle-ci le soir
où elle a été tuée. Il a nié avoir acheté un repas à emporter jusqu’à ce qu’on
déniche le ticket dans la poche de son manteau. Il nie avoir fumé dans l’appartement,
bien qu’un mégot de cigarette ait été découvert près du corps. Son ADN se
trouve sur le câble électrique qui était attaché autour du cou…. »
L’auteur
utilise des chapitres courts, une écriture fluide et une intrigue pleine de
rebondissements pour tenir en haleine son lecteur jusqu’à la dernière page.
Au
point de le frustré (dans le bon sens du terme !), voire le manipuler, hé
oui !!!!
Il
a écrit un roman noir dans lequel après lecture, je me suis sentie manipulé, des
indices par-ci par-là, alors que je pensai avoir découvert la vérité, hop un
rebondissement magistral.
Une
histoire très bien construite et ficelée qui mène son lecteur bien au-delà de
ce que la quatrième de couverture propose et ce n’est que délectation !
En
ce qui concerne les personnages, ils ne sont pas en reste.
A
savoir qu’ils sont bien construits et montrent la part obscure qu’il y a dans
l’humain.
Le
personnage de l’avocat Benson est celui qui m’a le plus ému, troublé et que
j’ai beaucoup affectionné.
Un homme rongé par le secret de son
passé qu’il ne veut pas dévoiler. Un homme pourtant destiné à finir sa vie en
prison qui quelques années plus tard se retrouve avocat et en liberté.
Il y a de quoi être interpeller, voire
dans mon cas attendri et je ne saurai expliquer le pourquoi.
Lu
en deux jours, ce roman est une très belle découverte livresque. Un suspense en
ligne droite jusqu’au bout.
Un
roman qui a frôlé mon coup de cœur et que je recommande au lecteur avide de
nouvelles sensations.
Un avis By Maria Lebreton.
Note : 19/20
Quelques mots sur l’auteur :
John Fairfax de son vrai nom :William
Brodrick est né en Angleterre en 1960 . Alors qu'il est âgé de 11 ans, sa
famille émigre vers le Canada (il a d'ailleurs la double nationalité), puis, ce
sera l'Australie.
Rentré en Angleterre après un nouveau séjour au Canada, où il travaille dans un
camp de réfugiés, il décide en 1979, d'entrer en religion et choisit la
communauté des moines Augustins.
Il fait son noviciat en Irlande, dans une ferme, puis, retour en Angleterre où il est attaché à une paroisse de Londres et poursuit des études de Philosophie et de Théologie à l'Université de Heythrop.
Un BA de Philosophie et un MA de Théologie en poche, William Brodrick décide, en 1985, de renoncer à la religion, il quitte la communauté des Augustins peu avant la prononciation définitive de ses vœux.
L'idée lui vient de reprendre des études de Droit pour devenir avocat et à partir de 1991, il exerce la profession d'avocat pendant une dizaine d'années.
Dès 2001, il se consacre à un rêve qui le poursuit depuis longtemps : écrire un roman. Son premier roman "The Sixth Lamentation" (La sixième lamentation) est publié en 2003.
William Brodrick vit en France près de l'Abbaye du Bec-Hellouin en Haute Normandie avec sa femme et leurs trois enfants.
Il fait son noviciat en Irlande, dans une ferme, puis, retour en Angleterre où il est attaché à une paroisse de Londres et poursuit des études de Philosophie et de Théologie à l'Université de Heythrop.
Un BA de Philosophie et un MA de Théologie en poche, William Brodrick décide, en 1985, de renoncer à la religion, il quitte la communauté des Augustins peu avant la prononciation définitive de ses vœux.
L'idée lui vient de reprendre des études de Droit pour devenir avocat et à partir de 1991, il exerce la profession d'avocat pendant une dizaine d'années.
Dès 2001, il se consacre à un rêve qui le poursuit depuis longtemps : écrire un roman. Son premier roman "The Sixth Lamentation" (La sixième lamentation) est publié en 2003.
William Brodrick vit en France près de l'Abbaye du Bec-Hellouin en Haute Normandie avec sa femme et leurs trois enfants.
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