mercredi 19 avril 2017

La nuit du second tout, d’Eric Pessan



L’influence politique sur notre vie….


C’est le soir du second tour des élections présidentielles, un pays entier s’embrase à l’annonce du résultat.
Dans cette atmosphère de déchéance, il y a Davis. Il déambule dans les rues de la ville, ne veut pas rentrer chez lui.
Le nom de la ville n’est pas cité, mais laisse entrevoir qu’il pourrait s’agir de Paris.
Il ne sait plus où il en est, que ce soit les raisons de son entêtement dans sa vie professionnelle, dans laquelle il se fait constamment rabaissé par son patron ou dans sa vie privée, pourquoi en ce soir il pense à Mina, leur relation est fini depuis un an.
Mina aussi pense à David e, ce funeste soir. Elle a décidé de s’isole, partir là où elle pourra faire un retour à son propre soi, en dehors de tout contact avec les médias et les informations du monde. Elle a embarquée à bord d’un cargo qui navigue vers las Antilles.
Mais pourra-t-elle s’isolé de l’information ?
Deux âmes perdus, qui au fils du roman se dévoilent et laisse entrevoir les réelles motivations de leur séparation.

Eric Pessan à travers son roman ‘‘La nuit du second tour’’, observe les liens entre la vie intime et l’angoisse collectif, celle d’un pays paniquer, apeurer pour son avenir.

Les personnages de David et Mina font ressentir au lecteur toute leur mélancolie et tristesse. Une tristesse non seulement pour leur vie passé, mais aussi les influences que les personnages, les événements, la société a eu sur leur propre choix.

Loin d’être un roman uniquement politique, comme pourrait le laisser présagé le titre, c’est plutôt les conséquences de la vie publique sur leur vie privé qui est mise en lumière.
Les personnages tristes au début du roman font peu à peu un plongeon en eux-mêmes. Comme une profonde réflexion, qui laisse une pointe d’espoir à la fin du roman.

Un roman profond, qui laisse un gout de réflexion au lecteur. Une belle aventure livresque à vivre !

La nuit du second tout, d’Eric Pessan, édition Albin Michel, janvier 2017, 160 pages.


Ma notre : 18/20

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