Conscience collectif et psychopathe meurtrier.
Bondary,
surnommé Bondrée se situe au Québec.
Pierre
Landry, l’homme des bois, vit seul au milieu de ces bois de Bondary.
Il
voit peu à peu, ce qu’il a qualifié de son espace, se faire envahir par les humains.
Les
hommes, les pelleteuses, l’invasion a commencée.
Il
se retire au fond du bois et y vie comme un hermite dans sa cabane jusqu’au
jour où il rencontre Maddie Harrison et tombe amoureux.
Mais
l’histoire ne se terminera pas comme dans un conte de fée !
Le
chien de Maddie est retrouvé mort, tuer par un piège pour animal qu’il a
lui-même poser. Quant à Pierre il va se pendre dans sa cabane.
C’est
par cet incipit original, la légende de Pierre Landry, que l’auteur débute son
roman noir.
Non
loin du lieu du drame plusieurs années plus tard, se sont regroupé des
bungalows.
Lieu
de vacances pour certains et d’habitation pour d’autres.
Cet
été-là, les Duchamps y passent leur vacances Tandis que leur fille, Andrée,
âgée de 12 ans, plutôt solitaire aime découvrir les lieux et partir à la
recherche d’objet insolites dans les bois, deux jeunes filles : Sissy
Morgan et Elisabeth Mulligan dit Zaza font les belles, fument et passent leur
temps à découvrir les rituels de l’adolescence.
Des
vacances ordinaires jusqu’au jour où Zaza est retrouvée morte dans les bois, la
jambe coupée par un piège pour animal.
La
légende de Pierre Landry refait surface !
Andrée
A. Michaud utilise dans son roman plusieurs points de vu pour son récit.
Il
y a le point de vu omniscient qui permet au lecteur d’observer les faits et de comprendre
les personnages.
Puis
il y a le ‘‘je’’ qui est celui d’Andrée. Permettant de voir la vision qu’un
enfant de 12 ans peut avoir sur les crimes atroces qui ont lieu.
Bien
que l’écriture soit fluide, le trop grand nombre d’expression anglophone
présente dans le texte peut faire butter le lecteur et ralentir la dynamique du
récit.
Les
personnages ont tous un profil psychologique bien travaillé.
Que
ce soit celui de l’inspecteur Michaud, persuader que la mort de Zaza n’est pas
un accident ou celui d1andrée dont les réflexions mêle encore l’esprit de
l’enfance e celui de l’adulte futur.
L’atmosphère de la culpabilité des personnages
présente lors de la disparition de Zaza y est peinte avec style et fait
ressortir la culpabilité collective lors d’évènements atroces tel que celui-ci.
Une
histoire pleine de psychologie, un roman intelligent !
Bondrée, d’Andrée A.
Michaud, édition Rivages, septembre 2016, 362 pages.
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