Le monde de la prostitution à travers le regard d’un
homme.
Entrepôt
situé au cœur de Montpellier.
Une
femme, surnommé Béatrice gis au sol.
Elle
pleure, sait qu’elle est en train de vivre les dernières heures de sa vie.
La
quantité énorme de cocaïne devant elle, lui indique la manière dont elle finira
ses heures !
Béatrice
est une prostituée, originaire de Namibie, elle a émigré en France avec sa mère
et son père.
Malgré
les risques et les souffrances durant cette longue traversée dans l’espoir d’un
meilleur avenir, rien ne va se dérouler comme son père se l’imaginait pour sa
famille.
L’auteur
utilise l’anachronisme, nous emmenant dans la vie de Béatrice au fils des
pages.
Son
passé, les mésaventures de sa vie et les tragédies.
Les
personnages sont bien décrits, raconté. Surtout celui du personnage principal.
Ses
espoirs, sa résilience face à la vie !
Une
femme fragile mais forte à la fois.
L’auteur,
Théo Lemattre excellent dans sa façon d’écrire son roman.
Il
utilise le « je » du narrateur qui est un homme décrivant un
« je » qui est celui d’une femme.
Telle
Stephan Zweig, il a su emmener son lecteur dans la vie, le ressentie et les
pensées d’une femme.
Le
langage est rude, parfois choquant, mais totalement justifier dans son roman.
Sans ce dernier il n’aurait sans doute pas atteint ce sentiment de réel que
ressent le lecteur lors de sa lecture !
Quant
à l’intrigue, à savoir si Béatrice va survivre et qui est à l’origine de ce
trafic, Théo Lemattre sème tout au long de son roman des indices. Le lecteur pense
avoir trouvé, mais en est-il certain ?
Un
magnifique thriller policier qui fait découvrir le monde de la prostitution vu
de l’intérieur.
Parfois
douloureux mais très humain.
Une
étoile filante à ne pas manquer !!!
Les mains Blanches, de Théo
Lemattre, auto-édition, février 2017, 147 pages.
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