Vous ne prendrez plus le RER dans le même état
d’esprit…
Un
RER qui travers la capitale et glisse vers la banlieue nord-ouest de Paris.
Un
soir d’hiver, froid.
Qui
n’a jamais fait cette expédition dans sa vie ?
Travailleurs,
vacanciers ou juste pour le plaisir, tous ceux qui disposent de ce transport en
commun à proximité de chez eux, l’on déjà vécu.
Anne
Collongues, dans son premier roman, Ce qui nous sépare, invite le lecteur à
partager le voyage durant quelques stations de RER, de sept passagers réunies
par le hasard e la vie, dans un même wagon.
Liad
prend pour la première fois un RER, il vient tout juste d’arriver d’Israël.
Cigarette
est venue aider ses parents dans le bar PMU de son enfance.
Quand
à Laura, elle accomplie comme chaque semaine sa visite à la clinique.
Sept
personnages, hétéroclites, sept personnages banals en apparence, qui
ressemblent à ceux que vous croise !
Chacun
est dans sa bulle, pensant à sa vie, ce qui l’attend en descendant du RER ou à
son passé.
Le
lecteur découvre les personnages qui se dévoilent au fils des pages.
Avec
son écriture fluide et légère, l’auteur sait capter son lecteur dans un roman
qui décrit la vie de personnages banals.
Peu
à peu les différences se réduisent et ce qui au début séparait les personnages
va les réunir sans pour autant qu’il ne fasse connaissance.
Un
roman qui démontre bien la réalité de notre civilisation. Tous différent mais
unis par nos sentiments humains auxquels personne ne peut échapper.
Un
premier roman très réussi, qui saura captiver son lecteur jusqu’à la fin.
Une
plume envoutante qu’il faut absolument découvrir et qui est promise à un
brillant avenir.
Ce qui nous sépare, d’Anne Collongues,
éditions Actes Sud, mars 2016, 169 pages.
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