mercredi 15 février 2017

Régis, de James Osmont



Dans la tête du patient fou !!!

13 novembre 2015, Régis est résident dans un établissement Public de santé mental. Résident ? Oui, car c’est dans cet endroit qu’il a passé une grande partie de sa vie et n’est pas près d’en sortir !
Un patient ordinaire, dans un hôpital psychiatrique ? Pas si sûr que ça !
En 1996, atteint d’une sévère dépression, c’est sa première hospitalisation. Sa particularité : Il est atteint d’une maladie de la coagulation du sang qui empêche les médecins de lui administré calmants et autres par injection.
A 24 ans il commettra l’acte irréparable. Mais pour quelles raison ? Que s’est-il passé pour qu’il passe à l’acte ?

Sandrine, infirmière qui débute dans l’hôpital dans lequel est interné Régis en 1996, va s’attacher à ce patient qu’elle considéré comme particulier.  Elle essaye de le faire parler, d’exhumer ce traumatisme dont il ne veut faire part à personne.

Sur fond de mélodie musical, l’auteur invite le lecteur à découvrir les méandres de la psychologie d’un malade mental.
Sous forme d’un journal, Régis se dévoile et le lecteur découvre ce qui a fait basculer cet homme dans la folie.
L’atmosphère de l’hôpital psychiatrique, milieu fermé au monde extérieur, mais qui a une influence sur ces patients.

Utilisant flash-back et anachronisme, l’auteur dynamise le rythme du roman, dévoilant petit à petit des détails poussant à la curiosité.
La thématique de la maladie mentale y est bien décrite reflet des recherche sous-jacentes de l’auteur.

Seul petit pincement, le manque d’action plus foisonnante. Mais ceci n’est que mon impression.

Un roman noir, psychologique qui plonge son lecteur dans les abysses de la maladie mentale.
Qui imprègnera son lecteur longtemps après sa lecture !!

Régis, de James Osmont, édition Librinova( auto-édition), 2016.

Ma note : 17,5/20                                                     

1 commentaire:

  1. Je n'ai pas aimé celui là, peut être parce que c'est un milieu que je connais, (je travaille en milieu hospitalier) alors je me suis ennuyée

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