Un demi-policier…
C’est
en cette soirée du 12 juillet 1998 que le destin de six personnes va se jouer.
Marie
va se faire violer, Méli va venir au monde et trois jeunes hommes de 19 ans
vont renverser une jeune fille. Quand à William, il va faire la rencontre de sa
future femme.
Cette
nuit de fête sera pour chacun le point de départ vers un destin qu’ils
n’auraient sans ça pas forcément suivie.
Hervé
Commère, auteur d’Imagine le reste
(2014) dont il recevra le prix de la plume de cristal du festival international
du film policier de Liège, offre cette année, Ce qu’il nous faut c’est un mort.
Un
roman ancré dans un petit village, Vrainville, dont sont originaire les
personnages principaux.
Qu’ils
restent ou partent par la suite ils y reviendront tous. Revenir là où tout à commencer
pour eux.
Vrainville,
cœur du récit avec son entreprise familiale Cybelle qui vie l’évolution
économique de notre époque.
L’auteur
nous propose dans ce roman plus l’histoire d’un village et de ses riverains
qu’un roman policier. Il faut avoir lu plus de la moitié du livre pour accéder
à la partie policier du roman.
Pas
assez d’opacité dans l’histoire qui laisse entrevoir tout et empêche le suspense,
trop de répétition donnant une sensation de ralentissement désagréable au lecteur.
Un
roman policier qui se perd dans une histoire de soulèvement d’un petit village
contre le patronaria pour garder ses vestiges du passé.
Ma note : 10/20
Ce qu’il nous faut c’est un mort, d’Hervé Commère,
édition Fleuvenoir, mars 2016,398 pages.
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