Les Volponi, (Genèse tunisienne), d’Aurélia Gantier, éditions Une Heure en Eté, septembre 2018, 241 pages, 16.50€
4eme
de couverture :
1947.
Tunis sous le protectorat français. Marcello Volponi et Crocefissa Panzone,
deux Siciliens de Tunis, se rencontrent à un bal. De leurs ébats tumultueux
naîtra l'union de deux familles. Des relations charnelles aux mariages forcés,
du combat contre la poliomyélite aux coups de couteau, les membres du clan
affrontent les épreuves du quotidien et font des choix souvent irrévocables.
Comme celui de s'enrôler dans la Légion étrangère, celui de partir ou de
rester. Mais ils avancent, malgré leurs passions, malgré leurs débordements,
malgré l'histoire. Deux familles, une multitude de vies. Parmi elles, la femme,
les femmes : on parle de destins tracés, de vies révoltées, d'obéissance
forcée. Et puis, il y a Rosaria, l'enfant, aimée, rejetée, fragile et secrète,
son regard, sa destinée. Premier volume d'une trilogie qui se poursuivra à
Paris du milieu des années 50 au début des années 90, Les Volponi, genèse
tunisienne est le roman d'une époque, celle du Tunis de l'après-guerre, Tunis
et son histoire, Tunis et ses communautés.
Mon
avis :
= Les Siciliens de Tunisie. =
Ce livre est le premier volume de ce qui
sera une trilogie, la trilogie de la famille Volponi.
1974,
dans la Tunisie d’après-guerre.
En
ces temps d’après-guerre, la Tunisie est sous le protectorat Français.
Dans
cette Tunisie y vivent différentes communautés, dont les Siciliens.
Dans
ce roman, le lecteur suivra deux familles, la famille Panzone et les Volponi.
Au début
du vingtième siècle, Filippo Panzone va épouser Rita. Ils vont rapidement traversent
la Méditerranée pour rejoindre la Tunisie. Fuis la misère sur la petite île de
Pantelleria où ils se trouvaient.
Ils vont
habiter à Ben Harous, un village ouvrier non loin de Tunis.
Rita,
femme au caractère combatif et travailleuse avec un grand sens des affaires va
mène d’une main de maître ses sept grossesses et
son travail. Elle et son mari vont à force de travail finir par obtenir une
certaine aisance.
Quant à
leurs enfants, les garçons iront chercher du travail, les filles elles leur
destin est tout tracé, rester et entretenir leur futur foyer. Pas la peine
qu’elles aillent à l’école, elles seront toutes analphabètes.
La famille
Volponi vit de façon aisée à Tunis, pas très loin de la famille Panzone.
Ces deux
familles vont être réunies de force suite à la liaison entre leurs deux
enfants, Crocefissa et Marcello.
Tandis
que Crocefissa aime son mari d’un amour sincère, ce n'est pas le cas de ce dernier.
Leur vie
va être emplie de hauts et de bas, parfois de joie, de peine, de chagrin, mais
aussi d’amertume !
Un roman rempli de
descriptions sur la vie que vivent ces gens, ce peuple, sur leur culture, leurs
coutumes et leur éducation.
Une société très phallocrate et
enracinée dans des principes ancestraux. Mais aussi ces femmes courageuses
cachées dernière ces hommes et qui font de l’homme ce qu’il est.
Des hommes et des femmes qui ne
comprennent pas tout à la politique, mais savent qu'ils n'ont plus le choix et
doivent s'en aller.
Mais pour aller où ?????
Des
émigrés qui doivent encore immigrer !
‘‘Les
Siciliens de Tunis aiment la Tunisie parce qu’ils considéraient ce pays comme
le leur. La plupart d’entre eux y étaient nés, ils y avaient enterré leurs pères,
s’y étaient mariés, y avaient fait des enfants et des investissements. Ce pays,
les Panzone s’apprêtaient à le quitter parce que les événements les y
obligeaient, parce qu’on les y obligeait. Ces Siciliens de Tunis, ni sicilien,
ni tunisien, ni français, ni rien, réalisaient pour la première fois le déracinement
qu’on leur imposait.’’
Je n'ai jamais lu de livre parlant
de cette période, de ce pays, mais aussi de ces coutumes et paysages magnifiques,
j’ai appris beaucoup de choses tout en lisant un roman écrit d’une plume
fluide. Parfois pudique, mais qui laisse tout de même tout transparaître.
Un roman sur l’histoire d’une vie.
Il y a beaucoup à dire de ce roman
dont j’ai apprécié la lecture, mais je vais en rester là et ne pas tout vous
dévoiler, seule chose n’hésitez pas, vous ne serez pas déçu du voyage, car c’est
bel et bien un voyage découverte que vous allez vivre en compagnie de ce livre.
La seule chose que je peux reprocher
à ce roman, ce sont parfois ses quelques longueurs, mais qui loin de là ne m’a pas
gêné dans ma lecture.
Une belle découverte livresque, je
n’attends plus que la suite pour savoir où vont-nous mener ces personnages et
son autrice !
Ma note : 18/20
Un
avis By Maria Lebreton.
Quelques
mots sur l’autrice
Aurélia Gantier est parisienne. Elle se décrit elle-même comme une militante
pour les droits de l’homme, de la littérature et de la flânerie. Lorsqu’elle ne
flâne pas, Aurélia écrit des histoires, comme "Les Volponi, genèse
tunisienne", son deuxième roman (Une heure en été Editions). Le premier,
"Je suis un ogre", a été publié aux Editions de Hambourg en 2006 et
plusieurs de ses textes publiés en France et en Belgique en 2015 :
"Déracinée" chez Dissonances et "L’homme aquatique" chez
Ravage. Aurélia est également l’auteur du blog de création littéraire "Les
causeries d’Aurélia". Son slogan ? "Et si on se racontait des histoires
?"
Aurélia Gantier est parisienne. Elle se décrit elle-même comme une militante pour les droits de l’homme, de la littérature et de la flânerie. Lorsqu’elle ne flâne pas, Aurélia écrit des histoires, comme "Les Volponi, genèse tunisienne", son deuxième roman (Une heure en été Editions). Le premier, "Je suis un ogre", a été publié aux Editions de Hambourg en 2006 et plusieurs de ses textes publiés en France et en Belgique en 2015 : "Déracinée" chez Dissonances et "L’homme aquatique" chez Ravage. Aurélia est également l’auteur du blog de création littéraire "Les causeries d’Aurélia". Son slogan ? "Et si on se racontait des histoires ?"
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