Reflex, de Maud Mayeras, éditions Pocket, mars 2015, 474 pages, 7.80€.
Synopsis :
Photographe
de l'identité judiciaire, Iris Baudry est discrète, obsessionnelle, déterminée.
Disponible nuit et jour, elle shoote en rafales des cadavres pour oublier celui
de son fils, sauvagement assassiné onze ans auparavant.
Mais une nouvelle affaire va la ramener au cœur de son cauchemar : dans la ville maudite où son enfant a disparu, un tueur en série s'est mis à sévir. Et sa façon d'écorcher ses victimes en rappelle une autre...
La canicule assèche la ville, détrempe les corps et échauffe les esprits, les monstres se révèlent et le brasier qu'Iris croyait éteint va s'enflammer à nouveau dans l'objectif de son reflex.
Mais une nouvelle affaire va la ramener au cœur de son cauchemar : dans la ville maudite où son enfant a disparu, un tueur en série s'est mis à sévir. Et sa façon d'écorcher ses victimes en rappelle une autre...
La canicule assèche la ville, détrempe les corps et échauffe les esprits, les monstres se révèlent et le brasier qu'Iris croyait éteint va s'enflammer à nouveau dans l'objectif de son reflex.
= Un thriller mi-figue mi-raisin. =
Dans
ce thriller, le lecteur va suivre deux histoires qui se déroulent en parallèle.
L’une
concerne Iris Baudry, histoire qui se passe au présent.
La
seconde commence en 1919.
L’autrice
va intituler la seconde histoire : - Silence- pour la différencier de la première.
Le lecteur ne se perd pas ainsi.
Le
début du roman commence lentement, il est accès sur la description des
personnages, leur vie et leur état psychologique. Mais aucune réelle intrigue
ne s’installe.
J’ai
trouvé dans les 3 premiers quarts du roman trop de longueurs.
C’est
seulement vers les pages 300 que l’histoire devient intéressante. Les choses
cachées se dévoilent et les descriptions horribles comme je les aime
apparaissent.
‘‘Quand fut ôtée la première livre de
chair,…..hurla. À la seconde, elle se mit à sangloter. Elle perdit connaissance
lorsque le métal entama à nouveau sa peau maculée.
Alors qu’il venait de dépecer la moitié
du corps de la pute, …. Se rendit compte qu’elle respirait encore. De fines
bulles carmin continuaient d’éclore à l’orée de ses lèvres. …. soupira
profondément puis plaqua sa main avec dégoût sur ce visage qu’il trouvait si
sale. En quelques secondes,….mourut sans même se débattre.’’ (Les …. C’est
pour ne pas citer les noms et prénoms et ne pas spolier ainsi l’histoire !!!)
Cependant,
je tiens à penser que malgré le fait que le début du livre est fade à mes yeux,
l’autrice était dans ‘‘L’obligation’’ vis-à-vis de son histoire de procéder
ainsi. Permettant d’installer le contexte et mettre en avant les points de
questionnement pour le lecteur, l’incitant à poursuivre sa lecture.
L’écriture
est fluide, avec des flash-back. Une lecture tout de même agréable et un dénouement
surprenant !!!!
Du
début jusqu’aux dernières pages, je ne me serais douté de la réalité des faits,
ce qui m’a beaucoup plus.
Donc
un thriller qui suscite en moi une sensation de bonne lecture, et ce malgré un démarrage
lent. Un dénouement qui fige le lecteur !!! Stupéfaction est le maître
mot.
Un
thriller qui reste somme toute à découvrir !!
Ma
note : 14/20
Un avis
By
Maria Lebreton.
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