Trois hommes, trois vies, trois destins et lien…….
Sébastien
vivait avec ses parents et sœurs dans une tour. Par la fenêtre, il voyait la
prison de Fleury-Mérogis.
Une
mère dépressive, un père alcoolique, violent et une enfance passée entre les
tours des cités puis la campagne.
Peu
choyé, très tôt il comprit « que l’on pouvait être heureux partout, ou
nulle part. Cela dépendait pas de
l’endroit, mais d’avec qui on vivait et de ce qu’on y faisait. »
Michel,
lui est né après la seconde guerre mondiale. Enfant médiocre à l’école, il va
passer sa jeunesse dans un décor de barre d’HLM. Il aime faire la fête est rouler des mécaniques.
Et
puis il y a ce troisième personnage,
dont le lecteur ignore le prénom. Un jeune homme âgé de 16 ans dans en 1944,
qui va être convoqué par l’Etat Français pour faire du retour à la terre, le
STO rural. A 17 ans il intégrera l’armé dans le régiment des chasseurs
parachutiste, qui l’emmènera en Indochine.
Trois
hommes, trois époques qui couvrent une période de 1920 à 2063. Une traversé
dans le temps, les mœurs et l’évolution de notre civilisation.
Et
une question : qui est cet homme de 17 ans décidant d’intégré
l’armé ?
Peu
à peu les personnages se développent, se dévoilent et les liens apparaissent
aux lecteurs. Pourtant le doute persiste jusqu’à la fin, qui nous dévoile sa
véritable identité.
L’auteur
joue avec les mots et le langage qui se fait tantôt dure, utilisant le
verlan ou le langage des cités et tantôt
plus doux avec un langage courant, donnant toute l’originalité de son roman.
Un
style original, une bouffé revigorante pour les lecteurs avide de
nouveauté !!!
Son
style permet de donner de la vivacité au récit et le rend d’autant plus
réaliste.
Les
personnages sont particulièrement bien travailler, leur psychologie, leurs
gestes permettent de découvrir leur évolution dans le temps.
Ce
roman est très riche, divers thématique y sont développés, telle que
l’évolution des mœurs, les changements de décor ruraux à travers les époques et
l’importance des liens que crée les parents avec leurs enfant dès leur
naissance et leur enfance.
L’auteur
n’hésite pas à dénoncer la violence gratuite subite par les personnages et qui
à notre époque est encore bien trop présent « Quand on a pas les mots ont
à la violence ».
Un
premier roman qui excelle dans tous les domaines que ce soit dans le style de
l’écriture, dans les émotions transmit aux lecteurs ou dans l’intrigue
elle-même.
Un
auteur qui ne laisse pas de doute quant au succès de ses futurs romans.
Rafraîchissant,
intelligent, addictif, à mettre entre les mains de tous !!!
POC, de Stéphane Grisard, février
2017, auto-édition, 314 pages.
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