Lorsque le passé
ressurgie….
Kate
McDougall, sergent de police, fraichement mutée à Perkins, se réveille dans son
chalet et va faire quelques brasses dans le lac bordant sa résidence.
En
revenant sur le rivage, elle découvre avec horreur, une enfant morte dans le
lac.
‘‘Son corps ballotte sur l’eau. Sa tête
auréolée de cheveux noirs, ondule comme une méduse. Ses bras en croix donnent
envie de prier. Elle ne peut avoir plus de neuf ans’’
Quelques
jours plus tard une autre fillette est retrouvée morte non loin de là.
C’est
par cet incipit que l’auteur, Johanne Seymour, débute son roman, Le cri du cerf. Incipit captivant qui
scotche le lecteur à l’histoire dès le début.
L’enquête
de police mènera Kate à se replonger dans son passé douloureux. Sous forme
d’entretient avec le psychiatre Dr Marquise Létourneau, Kate va révéler au
lecteur toute sa réticence à se dévoiler, jusqu’à commettre des actes
impensables.
Une
double intrigue se dessine à mesure que l’histoire évolue.
L’équipe
d’enquête réussira-t-elle à arrêter le tueur avant qu’il ne fasse une nouvelle
victime ?
Quelle
est le lien entre le passé de Kate et les meurtres des petites fillettes ?
Des
personnages bien construits, avec leur propre personnalité. Un meurtrier
insoupçonnable jusqu’à la fin ainsi que des chapitres courts donnent une très
bonne dynamique à l’histoire et le rend ‘addictif’ du début à la fin.
Petite
cerise sur le gâteau, la révélation en fin de chemin du sens du titre du roman.
Magnifique lecture.
Le
cri du cerf, de Johanne Seymour, édition eaux trouble, mai 2016, 303 pages.
Ma note 18/20
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