Espionnage, action et suspense sont au rendez-vous.
1985,
Afrique, province du Kwango Kubango en Angola, la guerre civile opposant le
mouvement populaire de libération de l’Angola (MPL) et l’union national pour
l’indépendance total de l’Angola (UNITA) bat sont pleins.
Le
père Joao de Queiros Alves a rejoint l’UNITA pour soulager la souffrance
psychique, physique et spirituelle des jeunes enrôlés contre leur gré dans
cette horrible guérilla.
C’est
par cet incipit original et intéressante que Mark Zellweger commence son roman,
Double Jeu.
L’auteur
ancien spécialiste de stratégie marketing dans l’industrie international et de
géostratégie auprès de certains services secrets met au profit son expérience
pour écrire ses thrillers.
Mark
Walpen, personnage principale est dirigeant d’un groupe d’audite et de
consulting pour les entreprise et supervise le département dédié à l’analyse
géopolitique pour le compte du gouvernement, le SWORD.
Dans
cet opus de la série Réseau Ambassador, Mark va se voir confier trois missions
principales de la plus haute importance.
Au
Etats-Unis, le président Chan lui confie la mission secrète d’apporter la paix
en Syrie et son intégrité mondiale.
En
Suisse, son ancien ami, lui demande de l’aide dans l’affaire où il est accusé
par le FISC, d’avoir entrepris des tricheries avec sa banque.
Tandis
que l’ambassadrice Barbara Apfelbaum, fraichement nommé à la tête du Task du
DFAE à la suite du départ en retraite du père de Mark, vient lui demander son
aide concernant un détournement de bus au Tchad.
Mark
saura-t-il gérer toutes ces missions et les satisfaire sans perte
humaine ?
L’auteur
emmène son lecteur aux quatre coins du monde. Il a la délicatesse de décrire
les lieux et de les situer géographiquement pour les non initié de la géographie
mondiale.
Bien
que ses personnages soit bien construit dans l’ensemble du roman, un trop plein
de gentillesse qui émane des personnages aura tendance à agacé certains
lecteurs. Des personnages tel que Mark et Anook à force d’être trop dans le
‘oui, avec plaisir’ ou dans le ‘je m’excuse pour ma faute…’ font d’eux des
personnages trop courtois pour un thriller.
Bien
qu’il y a beaucoup de mission pour un seul roman, pouvant égarer lecteur.
L’auteur
construit avec habilité ses chapitres, qui sont bien aérés et permettent au
lecteur de ne pas perdre le fils de chaque histoire.
Un
roman d’espionnage, d’action avec beaucoup de suspense. Tout s’enchaine avec
légèreté et finesse sous la plume de l’auteur.
Double
jeu, Mark Zellweger, édition eaux troubles, 308 pages, mars 2016.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire