En théorie tout va bien, de Sarah Bussy, éditions JC Lattès, mai 2019, 286 pages, 18.90€.
Mon
avis :
= Comment se construire avec ses secrets de famille.
=
Sarah
Bussy propose dans son premier roman une histoire où un secret de famille côtoie
une vie de famille bien banale.
Là
vous me direz : rien de très original ! Eh bien non, justement.
Ce
roman depuis son titre en lui-même : En
théorie tout va bien, jusqu’à la façon de conter l’histoire, les événements
et les épreuves qui vont s’y dérouler emmène son lecteur dans une histoire à la
fois douce et amère.
Titillant
toutes vos motions et dont vous vous souviendrez longtemps après lecture !
Le
lecteur va suivre la vie de Cassis Lauper, son frère aîné ainsi que celle de
ses deux parents.
De
ses 12 ans à l’âge adulte.
Une
fille qui entend parfois sa mère pleurée dans sa chambre alors qu’en apparence
tout va bien.
Jusqu’au
jour où elle apprend le terrible secret qui gangrène sa famille de l’intérieur.
Un
secret qui peu à peu va un jour se mettre à exploser, voire implosé une
famille.
‘‘- Mais tu ne m’en as pas parlé.
Elle fait non de la tête et sourit
à M. Ly qui repasse à proximité de notre table, bien loin de s’imaginer les
drames qui agitent ses clients.
Nous vivons en sachant, avec ce poids
qui nous minait, nous bouffait, nous taisait, nous aurions pu partager,
comprendre. Et toi, tu n’as rien dit.’’
Le
lecteur va vivre cette histoire à travers les yeux et la voix de Cassis, donc
de cette enfant qui ne comprend pas tout, jusqu’à devenir une jeune femme.
Je
ne peux que saluer l’art de l’autrice dans ce roman.
D’une
part de par sa plume qui va adapter le texte et le type de langage en fonction
de l’âge de Cassis. Ce qui a pour effet de faire voyager le lecteur dans
l’esprit de Cassis à travers ses âges différents.
Et
puis, il y a toutes ces émotions transmises par l’écriture : l’amour,
l’attendrissement, la peine, l’incompréhension, la haine, puis enfin la
résilience de cette enfant ainsi que de sa famille.
Bien
entendu, vous l’aurez compris Cassis est non seulement le personnage principal,
mais aussi mon personnage préféré.
J’ai
évolué avec elle, grandi avec elle et vu à travers ses yeux la complexité de se
construire, et ce au-delà des mensonges intrinsèques qu’il peut y avoir dans
une famille.
Mais
quelle famille n’a pas ses secrets ?
Une
plume magnifique, un gros coup de cœur
pour ce premier roman dont je me suis délecté et qui m’a comme le titre et
l’expression associée : En théorie tout va bien, fait comprendre beaucoup.
Je
recommande sans retenue !
Ma
note : 21/20
Un
avis By Maria Lebreton.
Quatrième
de couverture :
Paris,
années 1990. Cassis mène une enfance comme une autre, faite de rires, de
fantaisie, de disputes avec son frère Matteo et de peurs. Elle grandit au sein
d’une famille aimante, soudée, éduquée, généreuse… Une famille idéale ?
Pourtant, derrière les apparences figées, les joies conventionnelles, semble
planer une ombre.
Lorsque l’année de ses douze ans, Cassis est confrontée, seule, au secret qui
sclérose cette famille, c’est non seulement sa vie mais tout l’équilibre de la
famille qui vacille, jusqu’à l’implosion.
On suit ensuite l’évolution de la famille Lauper sur vingt ans, à travers le
regard de Cassis et les questions qui la hantent. Où et comment s’arrête
l’enfance ? Quel rôle jouent, dans nos vies d’adultes, nos souvenirs de
jeunesse, reconstitutions un peu floues, mensongères parfois ? Comment grandir
quand on est nostalgique d’un temps qui n’a pas été, d’une famille qu’on aurait
rêvée, fantasmée ? Qui aurait pu exister, en théorie.
Récit de la fin du vingtième siècle comme de l’enfance, En théorie tout va bien
peint avec fantaisie et mélancolie l’entrée dans l’âge adulte et célèbre,
malgré tout, la puissance des liens familiaux et de l’amour, qui donnent la
force de sortir du silence.
Lorsque l’année de ses douze ans, Cassis est confrontée, seule, au secret qui sclérose cette famille, c’est non seulement sa vie mais tout l’équilibre de la famille qui vacille, jusqu’à l’implosion.
On suit ensuite l’évolution de la famille Lauper sur vingt ans, à travers le regard de Cassis et les questions qui la hantent. Où et comment s’arrête l’enfance ? Quel rôle jouent, dans nos vies d’adultes, nos souvenirs de jeunesse, reconstitutions un peu floues, mensongères parfois ? Comment grandir quand on est nostalgique d’un temps qui n’a pas été, d’une famille qu’on aurait rêvée, fantasmée ? Qui aurait pu exister, en théorie.
Récit de la fin du vingtième siècle comme de l’enfance, En théorie tout va bien peint avec fantaisie et mélancolie l’entrée dans l’âge adulte et célèbre, malgré tout, la puissance des liens familiaux et de l’amour, qui donnent la force de sortir du silence.
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