Des rêves infinis de Karen Thompson Walker, éditons JC Lattès, mai 2019, 363 pages, 21.90€.
Synopsis :
Dans
la petite ville universitaire de Santa Lora, en Californie du Sud, une maladie
mystérieuse plonge
les habitants dans un sommeil persistant. C’est d’abord Mei,
jeune étudiante d’origine chinoise, qui découvre sa colocataire Kara en état de
sommeil profond, qu’elle fait évacuer à l’hôpital. C’est ensuite au tour de
Libby et Sarah, deux jeunes sœurs dont la mère est morte peu après leur
naissance, de voir leur père frappé du même mal. Puis ce sera Rebecca, atteinte
par la maladie – alors qu’elle porte en elle un fœtus qui va se développer
pendant toute la durée de l’épidémie – qui dort sans discontinuer depuis cinq
jours. Toute la ville est exposée. L’hôpital n’a plus de lits disponibles, la
bibliothèque est réquisitionnée, des tentes sont installées sur les pelouses.
Le lieu est mis en quarantaine, des soldats armés barrent l’entrée et la sortie
de la ville. Si bien que Ben et Annie, un couple d’enseignants, venus de
Brooklyn avec leur nouveau-né ne parviennent pas à s’échapper et vont être
frappés à leur tour.Quand ils se réveillent, nombre d’entre eux se rappellent de leurs rêves, qu’ils croient prémonitoires. Mais peu à peu, comme dans le cas de Ben, on s’aperçoit que ce sont des souvenirs entremêlés de rêves. Et ces rêves, qui faisaient papillonner de façon énigmatique les paupières des dormeurs, sont peut-être des portes ouvertes sur des univers parallèles.
Mon
avis :
=
Une ville plongée dans le sommeil. =
Le roman se déroule dans une petite
ville universitaire de Santa Lora en Californie.
La rentrée universitaire a eu lieu
depuis peu de temps, chaque étudiant commence à prendre ses marques et apprennent
à se connaître.
Mais, une étudiante quittée une
soirée prétextant se sentir souffrante, peut-être un début de grippe. Elle va s’endort
profondément, mais ne se réveillera pas !
Elle sera découverte part sa colocataire,
Mei qui rentre en fin de journée et la trouve toujours endormie et ne réussit
pas à la réveillé. Elle c’est Kara, elle sera évacuée à l’hôpital.
‘‘Les
secouristes noteront dans leur rapport que la jeune fille n’a pas été réveillée
par les hurlements de la sirène et les feux du gyrophare. Elle a dormi malgré les
secousses dues aux nids-de-poule tandis que l’ambulance fonçait vers St Mary’s
où, après plusieurs vaines tentatives, deux médecins constatent qu’ils ne parviennent
pas non plus à la tirer du sommeil.’’
Mais son cas va se généraliser
petit à petit et les étudiants vont être mis en quarantaine. Aucune explication
ne sera donnée et la maladie du sommeil s’étend petit à petit à la ville
entière. Touchant autant les adultes, les personnes âgés et les enfants. Chacun
doit s’isoler, se méfier des autres pour ne pas tomber malade. Les
scientifiques ne comprennent pas d’où peut venir ce virus, le pays a peur et en
même est curieux et se pose des questions.
La quatrième de couverture
et surtout la thématique principale du roman : le rêve m’a bien intrigué.
J’ai été agréablement surprise de
découvrir une plume fluide et une autrice qui utilise un vocabulaire soutenu,
de la vraie bonne littérature.
De plus, elle fait référence à différentes
littératures qui ont été abordées sur le sujet des rêves.
Cet qui m’a beaucoup intéressé et
plus, car pour moi le sujet reste une énigme et curieuse de nature j’ai appris
beaucoup de choses.
Concernant les personnages, ils
sont bien construits et on suit (pour ceux qui ne sont pas endormis bien évidemment !!)
ce qui se passe dans leur tête, comment ils vivent cette situation qui les
dépasse et va bouleverser non seulement leur vie, mais la vie d’une ville entière.
Le lecteur va se retrouver dans une
histoire comme dans un huis clos, toute une ville en quarantaines !
Des personnages auxquels on s’attache
et qui vont révéler leur vraie nature.
Mais un virus ou une pandémie dont
personne n’arrive à trouver la cause !
Un roman entre rêve et réalité que
l’autrice a su mener jusqu’au bout. Le lecteur se perd parfois à savoir s’il se
situe dans le rêve d’un personnage où dans la réalité ! Magistrale que cet
art de savoir susciter cet état d’esprit chez son lecteur.
La joie, la colère, la tristesse
parfois ; voici ce que l’autrice réussit à transmettre à son lecteur à
travers son roman.
Par contre, deux choses m’ont
dérangé dans le roman.
La première est les longueurs dans
le roman, à certains moments du livre, j’ai eu l’impression de stagner dans une
situation où l’action n’est déjà pas le principal.
Ensuite, j’ai été dérouté
par la fin ! La tête remplit de questions telles que : que vont
devenir les personnages, ceux qui se sont réveillés ou pas. J’ai comme un arrière-goût
de pas assez, comme si il manquait une fin.
Mais en relativisant, je me
dis que comme toutes choses ou phénomènes irrationnels, il est bien compliqué
de donner une explication à toute cette histoire.
Un bon roman, bien écrit,
qui m’a beaucoup touchée malgré certaines longueurs. Un sujet très intéressant
pour moi. Un roman que j’ai apprécié et que je recommande aux curieux.
Un avis By Maria Lebreton.
Note : 17/20
Quelques mots sur l’autrice :
Karen Thompson Walker née à San Diego est diplômée de UCLA et de l'université Columbia, où elle a suivi un cursus sur l'écriture littéraire.
Elle a bénéficié en 2011 de la bourse prestigieuse du Sirenland Fellowship et obtenu te prix de la fiction décerné par le magazine artistique new-yorkais Bomb.
Ancienne
éditrice chez Simon & Schuster, elle a écrit L’Age des miracles, son
premier roman, le matin avant de partir travailler.
Originaire de San Diego, elle vit actuellement à Brooklyn avec son mari.
Originaire de San Diego, elle vit actuellement à Brooklyn avec son mari.
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