La conscience rongeuse d’âme.
Un phoque, la peur et un retour à son passé. Ces
quelques mots peuvent définir le premier chapitre du roman de Michèle
Forbes : Phalène Fantômes.
Aout 1986, Katherine profite d’une petite sortie en
famille avec son mari Georges et ces enfants. Elle décide d’aller nager et
profiter de la mer et du soleil.
Tandis qu’elle est dans l’eau, elle aperçoit un
phoque, surprise, tétanisé, paniqué et apeuré, son mari la sauve in extrémis de
l’eau.
Mais sur le rivage, elle reste sous le choc, un choc
qui devient un gouffre lorsque George lui maintient qu’il n’a pas vu de
phoque !
Etait-il réel ou un effet de son imagination ?
Le lecteur est surprit pas ce première chapitre, se
demandant si il ne s’est pas tromper de livre !
Quel rapport entre l’histoire promise et ce
chapitre ?
Bien que troublant, c’est bien par cet événement que
découle la suite du roman. Un événement qui va faire replonger Katherine dans
son passé en 1949 lors de sa rencontre avec Tom.
Passé dans lequel elle a été tiraillée par ses
sentiments entre deux hommes. L’un lui offrant la sécurité et l’avenir, l’autre
les joies des palpitations du cœur.
L’auteure à travers ses chapitres emmène le lecteur
du présent au passé de Katherine et vice versa, laissant entrevoir la complexité
des sentiments amoureux ainsi que ceux de la peur et de l’espoir
Un choix difficile, à un moment donner de sa vie
qu’il faudra assumer pour le restant de sa vie.
Le poids des regrets qui ronge l’être humain.
Mais aussi ces instants de joies de la vie de
famille et le bonheur de voir et d’accompagner ses enfants dans leur
croissance.
Une plume magnifique, gravant sur une feuille de
pierre les moments important de la vie.
Ce roman est une valse lente de la vie et des
sentiments.
Phalène Fantôme,
de Michèle Forbes, édition du Quai Voltaire, janvier 2016, 275 pages.
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