Nous
rêvions juste de liberté, d’Henri Lœvenbruck, édition j’ai lu, février 2017,
489 pages, 7.80€.
Synopsis :
"Nous
avions à peine vingt ans, et nous rêvions juste de liberté." Ce rêve, la
bande d’Hugo va l’exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour
traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l’indépendance
et l’amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le
pire, découvrir que la liberté se paye cher.
Nous
rêvions juste de liberté réussit le tour de force d’être à la fois un roman
initiatique, une fable sur l’amitié en même temps que le récit d’une aventure.
Avec ce livre d’un nouveau genre, Henri Lœvenbruck met toute la vitalité de son
écriture au service de ce road movie fraternel et exalté.
= L’amitié plus
forte que tout ? =
Hugo
Felida est né à Providence, une petite ville perdue.
Issu
d’une famille pauvre, il est élevé par une mère dépressive suite à la mort de
sa sœur dans un accident lorsqu’elle avait trois ans.
Au
vu de son comportement et de ses résultats scolaires jugés inadmissibles, ses
parents vont l’obliger à aller dans une école privée.
Il
se sent seul, incompris et décide d’aller habiter dans la petite roulotte
derrière la maison familiale.
Dans
son école de ‘‘bourge’’, il va faire la rencontre de Freddy Ceresto et de sa
bande de dures à cuire qu’il va réussir à intégrer.
Il
se sent bien avec eux, c’est devenu sa nouvelle famille, il se sent revivre à
nouveau.
A
eux quatre, ils vont faire les 400 coups, vivre plus fort, tout en conservant
chacun leur forte personnalité.
Mais
après plusieurs temps passés ensemble, leur amitié résistera-t-elle aux aléas
de la vie, au choix de chacun ? L’amitié est-elle plus forte que
tous ? Jusqu’où iriez-vous par amitié pour l’autre ?
‘‘
« Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté. »
Voilà,
au mot près, la seule phrase que j’été foutu de prononcer devant le juge, quand
ça a été mon tour de parler. Je m’en faisais une belle image, moi de la
liberté. Un truc sacré, presque un truc dont on fait des statues. J’ai pensé
que ça lui parlerait.
Plus
le temps passe, plus j’ai l’impression de voir nos libertés s’abîmer, comme un
buisson auquel on fait rien que de couper les branches, « pour son
bien ! ».’’
Un
roman sur l’amitié, la fidélité, mais aussi sur un sujet toujours
d’actualité : la précarité des jeunes.
Magnifique
histoire qui dépasse le tabou de la parole sur les sentiments. Ce sont des
jeunes hommes, puis des hommes qui vont parler de leurs sentiments, leur ressentie
et sans retenue !
Mais
lorsque l’être humain grandit, qu’il n’est plus un enfant, mais un adulte, avec
des envies et des perspectives de vie différentes de l’autre : que
deviennent ces amitiés.
Ils
commettront des erreurs de jeunesse, comme tout à chacun, mais les leurs seront
parfois beaucoup plus lourdes de conséquences. Mais seront-ils solidaires
lorsque la vérité sera découverte ?
Ce
livre est une explosion de sensation pour son lecteur.
Ecrit
d’une plume fluide, une intrigue intense qui en fait un page-turner.
C’est
un roman sur l’amitié, la liberté, l’amour fraternel et l’amour, un livre dans
lequel chacun de nous peut se reconnaître, reconnaître sa jeunesse passée, ses
amitiés, ses aspirations et ses espérances pour une vie meilleure.
Une
œuvre intemporelle qu’il faut absolument avoir lue dans sa vie de lecteur. Et
dont vous ressortirez avec beaucoup de questionnement.
Ma
note de lectrice : 20/20 Un
avis By Maria Lebreton.
Quelques mots sur l’auteur :
Henri
Lœvenbruck est écrivain, parolier et scénariste.
Auteur
de thrillers et de romans d'aventures, il est traduit dans plus de quinze
langues.
Après le bac, hésitant entre la musique et la littérature, il tente d’allier ses deux passions : la semaine, il étudie en khâgne au lycée Chaptal et le week-end il se défoule en concert ou en studio avec de nombreux musiciens. Après avoir étudié la littérature américaine et anglaise à la Sorbonne, l’heure du service national venue, il fait une objection de conscience et passe 17 mois comme maquettiste aux Éditions Francophones d’Amnesty International, il épouse d'ailleurs une Anglaise, puis il part vivre en Angleterre, près de Canterbury, où il enseigne le français dans un collège.
De retour en France, il exerce divers métiers, de barman à web-designer en passant par professeur d’anglais, avant de se diriger vers le journalisme littéraire. Après quelques pas dans le journalisme et la musique (il chantait et jouait de l’orgue Hammond dans divers groupes de rock parisiens), au milieu des années 90, il fonde Science-Fiction Magazine avec Alain Névant, un ami d'enfance.
Après être resté rédacteur-en-chef de ce titre de 1996 à 2000, il publie son premier roman en 1998 aux éditions Baleine, sous le pseudonyme de Philippe Machine. Il décide ensuite de se consacrer pleinement à l'écriture.
Il publie alors deux trilogies de Fantasy, "La Moïra" (2001-2002) et "Gallica" (2004), lesquelles rencontrent un succès inédit pour un auteur français ("La Moïra" dépasse en France les 300 000 exemplaires, toutes éditions confondues, et les droits sont vendus dans 11 pays).
Suivront de nombreux thrillers aux éditions Flammarion ("Le Syndrome Copernic", 2007, "Le Rasoir d’Ockham", 2008…) qui lui vaudront d’être qualifié par le Nouvel Observateur de "nouveau maître du thriller français".
Auteur-compositeur-interprète, il écrit des chansons pour lui-même et pour d'autres artistes français. De 2013 à 2015, il rejoint le groupe de rock Freelers.
Membre fondateur du collectif d'artistes La Ligue de l'Imaginaire, en juillet 2011, il est nommé Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres.
En 2015, son roman "Nous rêvions juste de Liberté", salué par la critique, est en cours d'adaptation pour le cinéma.
Après le bac, hésitant entre la musique et la littérature, il tente d’allier ses deux passions : la semaine, il étudie en khâgne au lycée Chaptal et le week-end il se défoule en concert ou en studio avec de nombreux musiciens. Après avoir étudié la littérature américaine et anglaise à la Sorbonne, l’heure du service national venue, il fait une objection de conscience et passe 17 mois comme maquettiste aux Éditions Francophones d’Amnesty International, il épouse d'ailleurs une Anglaise, puis il part vivre en Angleterre, près de Canterbury, où il enseigne le français dans un collège.
De retour en France, il exerce divers métiers, de barman à web-designer en passant par professeur d’anglais, avant de se diriger vers le journalisme littéraire. Après quelques pas dans le journalisme et la musique (il chantait et jouait de l’orgue Hammond dans divers groupes de rock parisiens), au milieu des années 90, il fonde Science-Fiction Magazine avec Alain Névant, un ami d'enfance.
Après être resté rédacteur-en-chef de ce titre de 1996 à 2000, il publie son premier roman en 1998 aux éditions Baleine, sous le pseudonyme de Philippe Machine. Il décide ensuite de se consacrer pleinement à l'écriture.
Il publie alors deux trilogies de Fantasy, "La Moïra" (2001-2002) et "Gallica" (2004), lesquelles rencontrent un succès inédit pour un auteur français ("La Moïra" dépasse en France les 300 000 exemplaires, toutes éditions confondues, et les droits sont vendus dans 11 pays).
Suivront de nombreux thrillers aux éditions Flammarion ("Le Syndrome Copernic", 2007, "Le Rasoir d’Ockham", 2008…) qui lui vaudront d’être qualifié par le Nouvel Observateur de "nouveau maître du thriller français".
Auteur-compositeur-interprète, il écrit des chansons pour lui-même et pour d'autres artistes français. De 2013 à 2015, il rejoint le groupe de rock Freelers.
Membre fondateur du collectif d'artistes La Ligue de l'Imaginaire, en juillet 2011, il est nommé Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres.
En 2015, son roman "Nous rêvions juste de Liberté", salué par la critique, est en cours d'adaptation pour le cinéma.
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