La chaleur de Victor Jestin, éditions Flammarion, août 2019, 139 pages, 15€.
Synopsis :
«
Oscar est mort parce que je l’ai regardé mourir, sans bouger. Il est mort
étranglé par les cordes d’une balançoire. »
Ainsi commence ce court et intense roman qui nous raconte la dernière journée que passe Léonard, 17 ans, dans un camping des Landes écrasé de soleil. Cet acte irréparable, il ne se l’explique pas lui-même. Rester immobile, est-ce pareil que tuer ? Dans la panique, il enterre le corps sur la plage. Et c’est le lendemain, alors qu’il s’attend chaque instant à être découvert, qu’il rencontre une fille.
Ce roman est l’histoire d’un adolescent étranger au monde qui l’entoure, un adolescent qui ne sait pas jouer le jeu, celui de la séduction, de la fête, des vacances, et qui s’oppose, passivement, mais de toutes ses forces, à cette injonction au bonheur que déversent les haut-parleurs du camping.
Ainsi commence ce court et intense roman qui nous raconte la dernière journée que passe Léonard, 17 ans, dans un camping des Landes écrasé de soleil. Cet acte irréparable, il ne se l’explique pas lui-même. Rester immobile, est-ce pareil que tuer ? Dans la panique, il enterre le corps sur la plage. Et c’est le lendemain, alors qu’il s’attend chaque instant à être découvert, qu’il rencontre une fille.
Ce roman est l’histoire d’un adolescent étranger au monde qui l’entoure, un adolescent qui ne sait pas jouer le jeu, celui de la séduction, de la fête, des vacances, et qui s’oppose, passivement, mais de toutes ses forces, à cette injonction au bonheur que déversent les haut-parleurs du camping.
= La conscience
d’un adolescent. =
Léonard,
dix-sept ans vient passer ses vacances dans les Landes avec sa famille dans un
camping, tandis que ses amis font la fête et profitent des activités, de la
plage et du soleil, lui semble être un loup solitaire. Un soir, il est témoin d’une scène horrible.
‘‘Oscar est mort parce que je l’ai regardé
mourir, sans bouger. Il est mort étranglé par les cordes d’une balançoire,
comme les enfants dans les faits divers. Oscar n’était pas un enfant. On ne
meurt pas comme cela sans faire exprès, à dix-sept ans. On se serre le cou pour
éprouver quelque chose. Peut-être cherchait-il une nouvelle façon de jouir.
Après tout nous étions tous ici pour jouir. Quoi qu’il en soit, je n’ai pas
bougé. Tout en a découlé.’’
Dès
le premier paragraphe, l’auteur attire son lecteur. J’ai l’ai trouvé très intriguant.
Me
demandant comment un humain pouvait avoir cette réaction et surtout ce que la
suite me réservait. Et ce qu’il fera par la suite vous étonnera aussi.
Malheureusement
au fur et à mesure de la lecture la tension retombe, comme une sensation que
les choses se répètent.
Léonard
devient obsédé par ce qu’il a fait et le lecteur suit ce qui se passe dans sa
tête. Ce roman est pour moi plus une répétition, une observation vue de l’intérieur
de ce qui se passe dans la tête de Léonard. Mais les choses ne sont pas assez
profondes, je dirais qu’il manque de la profondeur, des détails psychologiques
que j’aurai aimé trouver dans ce roman.
Ce
premier roman reste pour moi un roman mi-figue, mi-raisin.
Une
entrée et une fin surprenantes, mais un contenu peu approfondi !
Cependant,
l’écriture est fluide et le roman facile à lire.
Ma
note : 12/20 Un avis By Maria Lebreton.
Quelques mots sur l’auteur :
Victor Jestin de nationalité française est né à Nantes en 1994, il est diplômé du Conservatoire européen d'écriture audiovisuelle (Ceea) depuis 2017.
Il a passé son enfance à Nantes et vit aujourd’hui à Paris. "La chaleur" (2019) est son premier roman.
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