L’habitude des bêtes, de Lise Tremblay, éditions Delcourt, août 2018, 125 pages, 15€.
Synopsis :
C’est
le jour sans doute où un vieil Indien lui a confié́ Dan, un chiot. Lorsque
Benoît Lévesque est rentré à Montréal ce jour-là, il a fermé pour la vie
son cabinet dentaire et les volets de son grand appartement. Ce n’est pas un
endroit pour Dan, alors Benoît décide de s’installer pour de bon dans son
chalet du Saguenay, au cœur du parc national.
Il y mène une vie solitaire et tranquille, ponctuée par les visites de Rémi,
un enfant du pays qui lui rend de menus services, et par la conversation de
Mina, une vieille dame sage. Mais quand vient un nouvel automne, le fragile
équilibre est rompu. Parce que Dan se fait vieux et qu’il est malade. Et parce
qu’on a aperçu des loups sur le territoire des chasseurs, dans le parc. Leur
présence menaçante réveille de vieilles querelles entre les clans, et la
tension monte au village…
Au-delà des rivalités, c’est à la nature, aux cycles de la vie et de la
mort, et à leur propre destinée que devront faire face les personnages
tellement humains de ce court roman au décor majestueux.
Il y mène une vie solitaire et tranquille, ponctuée par les visites de Rémi, un enfant du pays qui lui rend de menus services, et par la conversation de Mina, une vieille dame sage. Mais quand vient un nouvel automne, le fragile équilibre est rompu. Parce que Dan se fait vieux et qu’il est malade. Et parce qu’on a aperçu des loups sur le territoire des chasseurs, dans le parc. Leur présence menaçante réveille de vieilles querelles entre les clans, et la tension monte au village…
Au-delà des rivalités, c’est à la nature, aux cycles de la vie et de la mort, et à leur propre destinée que devront faire face les personnages tellement humains de ce court roman au décor majestueux.
Mon
avis :
= Il y a l’homme
d’avant et celui d’après.=
‘‘Elle ne voulait pas avoir l’air d’une
femme, ni d’une femme, ni d’un homme. Tout ce qu’elle voulait, c’est être
plate. Avec sa petite taille et ses cheveux courts, elle en était certaine,
elle allait être plate et rien.’’
C’est
avec ces premières phrases que l’autrice commence son roman, attisant ma
curiosité. Il est question ici de la fille de Benoît, une fille qu’il n’a
jamais comprise et dont il n’a jamais été proche.
C’est
à travers le personnage principal, Benoît Lévesque, ancien dentiste, que
l’autrice va emmener son lecteur dans une histoire au cœur de la forêt.
Un
homme replie de regret concernant son passé.
Attendrissant,
mais aussi bouleversant. Il a choisi de changer. Il a pris conscience de ses
erreurs et est devenu un homme ‘‘bon’’ Il a en quelque sorte trouvé une
nouvelle famille dans son nouvel environnement.
Bien
que le roman commence de façon crescendo et entraîne le lecteur à tourner les
pages suivantes, le rythme se ralentit par la suite.
Certains
passages, tels que l’histoire avec sa fille et son chien, m’ont beaucoup plu et
touché.
D’autres
dans lesquels il sera question de chasse m’ont ennuyés et je n’ai pas été très
réceptive pour ce sujet.
Des
personnages au caractère fort qui au premier abord paraissent sans cœur, mais
qui au fil de l’histoire se révèlent attachants et avec un cœur énorme. Des
personnages bruts de pomme !
Pour
rendre plus réel son récit qui l’est déjà, l’autrice va utiliser lors des
dialogues, le dialecte du coin. Ce qui a pour effet de relevé l’authenticité.
Un
roman court, intense côté sensation pour le lecteur.
Une
belle plume, et une belle lecture malgré quelques petits passages où je me suis
ennuyé.
Ma
note : 15/20 Un avis By Maria Lebreton
Quelques
mots sur l’autrice :
Lise Tremblay est une écrivaine québécoise.
Canada
née à : Chicoutimi, Québec, le 13/06/1957.
Issue d'un milieu ouvrier, elle obtient une maîtrise en études littéraires à l'UQAM en 1991.
Auteur de nouvelles et romans, elle a reçu plusieurs prix prestigieux pour ses livres.
Dès sa parution en 1990, son premier roman, "L’hiver de pluie", a retenu l’attention des critiques et des lecteurs ; il a mérité le Prix Découverte du Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean et le Prix Stauffer-Canada.
En 1999, elle est lauréate du Prix du Gouverneur général pour "La danse juive" (également finaliste pour le Prix des libraires).
Avec son recueil de nouvelles "La héronnière" (2003), elle obtient Le Grand Prix de la ville de Montréal 2003 et le Prix des libraires du Québec 2004.
Elle a publié deux romans aux éditions Boréal, "La Sœur de Judith" (2007) et "Chemin Saint-Paul" (2015).
Lise Tremblay a enseigné la littérature au Cégep du Vieux Montréal pendant vingt-huit ans.
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