samedi 22 décembre 2018

Le meurtre du commandeur, de Haruki Murakami


= Entre réel et onirique.=


Synopsie livre 1 : Une idée apparaît.


Peut-être un jour serais-je capable de faire le portrait du rien. De la même façon qu'un peintre avait été capable de dessiner Le Meurtre du Commandeur. Mais il me faudrait du temps avant d'y parvenir. Je devais faire du temps mon allié.
Quand sa femme lui a annoncé qu'elle voulait divorcer, le narrateur, un jeune peintre en panne d'inspiration, a voyagé seul à travers le Japon. Et puis, il s'est installé dans la montagne dans une maison isolée, ancienne propriété d'un artiste de génie, Tomohiko Amada.

Un jour, le narrateur reçoit une proposition alléchante : faire le portrait de Wataru Menshiki, un riche homme d'affaires. Tandis que celui-ci pose comme modèle, le narrateur a du mal à se concentrer. Quelque chose chez Menshiki résiste à la représentation.

Une nuit, il découvre un tableau dans le grenier, une œuvre d'une grande violence, le meurtre d'un vieillard, comme tirée du Don Giovanni de Mozart.                                                          
C'est Le Meurtre du Commandeur. Cette peinture obsède le narrateur. Et des choses étranges se produisent, comme si un autre monde s'était entrouvert. À qui se confier ? À Menshiki ? Mais peut-il vraiment lui faire confiance ?

Synopsie livre 2 : La métaphore se déplace.


Alors que jusque-là je marchais normalement sur ce que je pensais être mon propre chemin, voilà que soudain celui-ci a disparu sous mes pas, et c'est comme si j'avançais simplement dans un espace vide sans connaître de direction, sans plus aucune sensation.
Une jeune fille a disparu.
Une jeune fille dont le narrateur avait entrepris de faire le portrait. Une jeune fille aux yeux comme une flamme gelée. Une jeune fille qui l'intrigue et qui pourrait être liée à Menshiki.

Il va rendre visite au vieux peintre Tomohiko Amada. Là, dans la chambre d'hôpital, apparaît le Commandeur.
Le Commandeur est prêt à offrir sa vie pour que la jeune fille soit retrouvée. Il faut faire revivre la scène du tableau, le Commandeur doit être poignardé.
Le narrateur lui plante un couteau dans le cœur.

Une trappe s'ouvre dans un coin de la chambre. Un personnage étrange en surgit, qui l'invite à entrer dans le passage souterrain. Le début d'un périple qui va conduire le narrateur au-devant des forces du mal...

Deuxième livre d'une œuvre exceptionnelle, dans la lignée du monumental
1Q84, un roman somme, ambitieux, profond. Deux tomes pour une odyssée initiatique étrange, inquiétante, envoûtante, où le maître Murakami dévoile ses obsessions les plus intimes.


Mon avis :


Étant donné que la quatrième de couverture de chaque Tom donne un bon aperçu de l’intrigue, je préfère vous donner mon avis directement sur les 2 livres, plutôt que de vous faire une chronique.

Le personnage principal va narrer son histoire en utilisant le ‘‘Je’’, ce qui donne plus de réalisme à l’histoire.
L’auteur va débuter avec le genre réel uniquement. Il va aborder son divorce avec sa femme, dont il ne connaît pas les raisons. Il va faire tout au long des livres des flash-back pour essayer de comprendre pourquoi elle a voulu divorcer.

Puis tout doucement, le lecteur va entrer dans le genre onirique du roman lors de la découverte du tableau :
‘‘ La découverte que je fis du tableau de Tomohiko Amada, intitulé Le Meurtre du Commandeur, eut lieu quelques mois après mon installation dans cette maison. Je n’avais aucun moyen de savoir à cette époque, mais cette toile allait radicalement transformer ma situation.’’

Fidèle à lui-même, c’est avec habilité et de sa plume légère que l’auteur va faire croire à son lecteur que l’irréel est réel.
Le tom 2 est bien la continuité du tom1 et l’intrigue bien ficelée.

Des personnages originaux vont apparaître, des rebondissements inattendus et le page-Turner se met en place.
Les 2 livres, je les ai dévorés, plongée dans une histoire qui m’a bluffée et paru tellement réelle !!!

L’auteur plonge aussi son lecteur dans les peurs les plus profondes et plus intimes des personnages.

Une magnifique histoire dans laquelle l’auteur ne déroge pas à sa réputation.

Une intrigue dont je me suis délecté avec plaisir et engouement.

Deux livres qu’il faut absolument lire !!!!



Le meurtre du commandeur, de Haruki Murakami, Editions Belfond, septembre 2018. Livre 1 : Une idée apparaît (453 pages) 23.90€ et Livre 2 : La métaphore se déplace (472 pages), 23.90€. 


Ma note : 21/20 Plume d’or de Mes aventures Livresques.

                                             Un avis
                                                  By
                                        Maria Lebreton

                                                                             

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Le syndrome de Copernic d’Henri Loevenbruck

Le syndrome de Copernic d’Henri Loevenbruck, éditions J’ai lu, décembre 2007, 507 pages, 8€.   Synopsis : Un matin d'été ordin...