mardi 5 septembre 2017

Les porteres du néant, de Samar Yazbek



Dans le vif de la guerre !!!

‘‘J’étais indépendante, libre de mes choix, mais mon mode de vie m’avait valu la critique, le rejet et la médisance. Il était difficile d’être une femme dans cette société conservatrice qui ne permettait pas aux femmes de se rebeller contre les lois. Tout semblait résister contre les changements. Et la dernière chose que j’aurais pu imaginer, lors de cette première traversée des provinces de la Syrie, était de les trouver bel et bien détruites.’’
Samar Yazbek propose aux lecteurs) travers son récit : Les portes du néant, de découvrir la réalité de la Syrie de 2012 à 2013.
Le pays se déchire sous le régime de Bachar Al-Assad et l’auteure forcée à l’exile à besoin de témoigner, dire la réalité tel qu’elle et non pas celle diffusée par les média, qui ne dévoile pas tout !
Elle fera trois voyages, qui seront représentés dans son livre par trois portes, trois chapitres intitulés de La porte suivie du numéro de son passage.
L’auteure décrit le quotidien et la misère de la population. Les bombardements et les atrocités qu’elle subit au nom des idéologies de ces criminels.
Clair et précis, elle s’applique à nommer et expliquer les différents parties qui se créés. La création d’une armée et l’émergence de l’État islamique.

L’auteur ne se retient pas et dénonce ouvertement les agissements de ces tortionnaires.
Le récit est parcouru de témoignages de femmes, d’enfants, de victimes et de bourreaux.
Elle décrit l’influence de ces partie militantes sur la vie des familles qui s’immiscent jusqu’à dans leur vie intime.

Sous sa plume fébrile et coulante, elle peint le réel, dénonce et laisse une trace de l’histoire d’une période lugubre de la Syrie.

Un magnifique récit, agrémenté de témoignage qui marque l’esprit du lecteur, saisit par la réalité des faits.
Laissant entrevoir la folie de certains être humain qui pousse au meurtre d’un pays pour des idéologies et de la volonté de contrôle.

Les portes du néant, de Samar Yazbek, édition Stock, novembre 2016, 287 pages.

Ma note : 17/20
 

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